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DIEU ET MON DROIT
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4
Rédaction et Administration :
619 AVE. McDERMOT
Télephones
Garry 4264-4265
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Î lre ce qi < AVONs l'épée deparis l'actt eLaiqr e. Sa morale n'abondait point !bresuts de violence et de révolte! des intellectuels, que ce soit des
À | aussi brutal qu'inconstitutionnel de 1890! jen imipératifs vatégoriques. Un plaisaient à cette sombre détra- [1 bumbies, vous me peérmetthvez bien,
Au reste, nous nous isrivons en faux contre le préambule lu} prin ipe la dominait et la résu- | quée. Elle n'avait aueune résis- L derechef, de les exposer, de les ex-
NE AC TON à progr unie du parti Hbéral qui sert de base à cette politique de l'an- nait: nd ivre sa Vie, ar lémment. | tance ü Ke ur opposer, car elle er à. pruner re le swours de votre
Le “AN Western Catholic Banquet” a eu lieu la semaine der s à outrance, lequel & lit comme suit: “In many of our schools librement!" Ni'les vieilles tradi- |earnait lé-régime et l'époque: elle Vous: Ps dez d lées, je 1
nière, L'ordre de su] on elle du Pape primait celle du Roilthe € lren nre not bei ing taught to speak the Euglich langage.” tions, mi les antiques préjugés [etait un total le cr les tres, | ous pes Uz æ : ip r nel
n provoqué un accés de bile dans k uup des bigots lu protestan C'est » fidaié CCE éfutée. A À impe a 2 NES OA Que ipétée |n'etcombra € nt cette conscience :lune résultante de toutes les néga- | esfi par X S, je le les crois pes
M Le fonds dis ls dbbié T'rib le ut ter Foie le jp Puis dt Us MD intéronte| à l'exploiter shit ri Lcd re jee juste ce que contien- | tions, un paquet de nerfs, à nya, L'a dé igené nous au
PE nd UE du. 1 Es rs A } a | À [nent les manuels de l'époque, nil merci les émotions et dès impres Bo e lu CPR, non pas
;: prédil pour pu | ser fanatisme anglais. Les libéraux voudratent-ils introduire au plus, ni moins: de vagues abstrac-|sions, Nul respect de soi, nul res-| avec des lunettes d'un verre spé-
MS: Manitoba s far inetx règlements no 17 de l'Ontario et décréter queltions, de flottantes généralités. pect des autres, un être qui est|c al, non pas au travers q'un pris-
La plupart des oblaions fécheiilies par: la 7'Adues: sont d'u l'angla s sera la se ule ] angue de communication entre maîtres et quelques préceptes dont on ferait capable de toût si vous ex itez | me engine él ur ec
pulsné cotasie, Si ce n'était qu'elles traduisent aussi une éplo élève laus 1 = écoles bilingues Est-ce que M. Norris avait en plus facilement des vers à mettre !sa colère tir vous armez sa most à frrei nd À pie % ah sd pre
"A RMI Le di hibvits fanatiome. elles nà van #8 l'être | "€ lorsque le 10 novembre dernier, il par vit de réfondre, si besoin, [autour d'un mirhton que des axio- Or, il Jui parut un Pr “+0 Le ral be gr à NT
Ypoc FAURE COURS RE VAUCPRIER CCE notre Jégislation scolaire pour donner à tous les enfants du Manitoba lines à produire des héros. Rien nel Figaro menaçait sa fortune, On] l'espérance d'un avancement quel-
rapporter que dans un sottisier. | la connaissance de l'anglais qu'il rêve pour e “If it i thetlobligeait en somme. Avait-elle défublait Jo de son masque hau-!conqne qui nous fuit on fera par-
“Le Pape est un étranger, il n'a faire avec notre pays | x { à , | Er arts 4 1 je Me dr” à re À pta és : « une une? Elle ne savait point. Flf{tain, L'une de roche n'était qu'u-|ler, ce n'est pas l'espoir d'obtenir
Ce procédé des catholiques est des plus extraordinaires ordre Logstr rh “ . jy es 11 -5an Apr: Mg aux à 4 4 Canari suffisait d'avoir une belle tête, [ne fume de rochette, quelque {un poste honortfique une bonne
des “santés” indiquent Ja somime de lovalisme au maître de PEAR He lis Der un 7 D. Ÿ 2h TL Er ae sa AV: Avait-elle un Dieu ? Elle ne savait [chose de fragile et qui s'effrite au[“job” payante, qui nous fait et
re... La présence du maire à un tel banquet særait du déloyalisme lisait même que si en 1091 on avait pu prévoir les Irconstances | boint, Il lui suffisait d'avoir, pour [cabotin. Trois ou quatre person- | nous fera combattre, c'est encore
Roi...” actuelles, on aurait rédigé autrement la clause dé l'enseignement bi- “ue ques jours au moins, un marilnages surgissnient tour à tour des | moins l'espoir de se ur aisser les...
C'est la note générale, sonnée par tous les protestataires li Te: ane + ps illustre et qui éts ait le dieu des Ju- té inèbres de ce génie: l'un mentait| doigts, ce qui ne nous émpéchéra
d sarticle concerngnt PI ati qe d'Etat neutre, que M. Norris PA Jo était sa règle, sonfà la tribune, l'autre corrompait | pas de faire notre devoir, Car
AE AE pit dressé en cheval de bataille dans son ET A de novembre ! idéal, sa sanétion, Et tout le mon-[les juges, un trosième livrait la!cest un devoir rigoureux que d'é-
Loyalisme d'hier et loyalisme d'aujourd'hui! Quelles rapi lie et qu'il a nuit épenit pre en prétendant l'expliquer [de suit que Jo avait mis dans lefpatrie. Jo s'écroulait. Elle eut un |clairer, pour le catholique et le
mutations nous expérimentons dans notre pauvre pays! devant Fassemblée française, n'a pas 6t6 inséré au programme défi- feerene il paternel tout son catéchis- frisson FL elle- mn hél. bien! ie hr: dans 2: nf
Les mémes Voix qui protestaient contre la préséa ni e accor re nitif. mais fau lr. 1! t-i 1 ètre hi if pour voir en cet omission autre cho- me ct Tout son dé ‘alogne. Alors el W sorti, F hd pe a re ae y 74 re bre Teauait à a Lis
ar lex catholiques à la plus haute autorité des temns clatmaie " qu'i oeuvre politique Sinistre figure que celle de Jo!fauto. Deux stations sur la route:|sure de ses forces l'écueil à éviter
par ithotiqu \ la plu ut tort tem] atmnaient, qu une manceu politique, une chez l'armurier, une sur lefet la bonne voie à suivre.
y a une quinzaine, la gloire et lhéroïsme des sujets pris 4 ints an- Quant aux écoles séparées, M. Norris n'a pas hésité à déclarer Apostat de son baptême, renégnt oder Nr M. C1 tte! urti pris je suis et serai
- hs À » | L. des traditions familiailes. Jo dres- [trottoir du Figaro. M. Calmette Jui, parti pris je suis el-s0rai,
glais de FUlster s'apprétant à lever l'étendard de Ja révolte contre! qu'il ne pouvait les promettre en auèune facon et 1} a répondu d'une|”, au-dessus de la foule contempo: | partit : elle tira. chaque fois qu'il s'agira de dé-
le Roi. Les mains qui aujourd'hui pointent menacantes et frémis-| manière évasive à la question qui lui fut faite de dire s'il entendait ARS un he ù la Méphisto.| O mi érables rhéteurs, à cuis-|noncer les vilenies de nos manda
santes d'indignation le déloyalisme des catholiques applau ent à Es quelque chose pour soulager les Catholiques de Winnipeg et Nargue à Dieu! Nargue au pays![tres‘de loges et de tribune, vous[taires quels qu'ils soient, Oui je
frénétigement l'évangile de la désertion militaire, préchée : i-| des centres mixtes de l'injuste et odieux fardeau de in double taxe Nargue à à l'histoire! Sans serupu- qui raclez les baptémes et qui ste- suis parti- pris à dénoncer autant
nity Hall, par un officier de la loyale nulice canadienne, scolaire. Le rappel des amendements Coldwell, inscrit à son pro-[les, sans pudeur, le ploutocrate"dé-|cagez les CRE RCESS Re VOUS VO TA il sera nécessaire, “l'esprit de
Dans le trésor de la rébellion en Ulster sonnent des ous venus] granune, indique clairement qu'il n'y a rien à espérer de lui à ce magogue fait le vide partout afin lez point la face! PE Le les partisans 2% 4
du gousset de nos faronches loyalistes, Si la guerre civile éclate.] sujet. de mieux remplir ses poches, 1 Cette femme, c'est vous qui 2 a CRE
des balles, achetées de l'or de nos loyalistes, iront frapper les troupes Comme on peut le constater, il v aurait un long chapitre à écrire n'y a pour lui ni lois divines ni[vez faite: ÿr- browning. . 7. pp 4 trait ot ke dette à F Au
lu Roi 10 ( a les ‘virintioné. voire infime! este ndictions de lois humaines, ni droits acquis nifqui l'avez € rat; ic JPPrER Iste, | DA 4 il que j'enseigne la lâche
{ \ | pour montrer toutes les varinti 1 voire meine 1 ontra [al Biôhs reétbctibles. T1 inébris poutic’est vous qui l'avez tué! té, lu défection. Vous préfèreriez
Qu'importe ! Vive le roi! A bas les déloyaux ‘atholiques! M. Norris lepuis son fameux discours PEQBEAME du 10 novembre, Néx bebloiter sil EDloité en { Î 1 rpg e il nm x eut rien de Leur
Logique! Logique! Quels durs quarts d'heure tu passes dans| FE méprisant, en dédaignant, en ri- AIT 1 Foela, et que 4 j'allasse dormir, Mer-
les mains de ces loyulistes raffinés, suraffinés, | La dernière résolution votée par l'assemblée des libéraux fran-lcanant, Nulle injure ne l'atteint. Ki Une dissimulation derrière un
cuis, bien que d'une haute inspiration et contenant le fier engagement [nulle plainte ne le touche: il pille, Jr de plune, fi donc; vous na-
d'appuyer n'importe quel parti qi
taurution complète de nos droits
au gouvernement Roblin., ‘Sans
tabli les écoles séparées et il n'a
droit d'attendre de lui.
Manitoba, mais il a
ue Université d'Etat, il
LA SITUATION
Les Uloches, organe du diocèse, ont publié l'article suivant sur
la_question scolaire. Nous le reproduisons à la demande de leur
directeur,
katchewan,
protégé les
gatoire en vertu de laquelle, faute
Le 10 novembre dernier, M, TC, Norris, chef du parti libéral|® { o MAT DL
libres, ils auraient été forcés d'en
uanitobain, prononça à Winnipeg devant PAssociation libérale de Ja
: ; k + 6 Si des : nrients Cotdwell: deméuten
ville un discouts programme, dont le Free Press du lendemain publia tre LA ‘ à nick ns nts Coldwell dem ur t
ÿ ns 4 : ‘1 = o!! { = QE
le texte. Nous primes note des déclarations, relatives rer atnonques des centres 1
la question
surtout depuis l'annexion du Keewatin an
défendu les collèges contre leur
a donné aux Catholiques des centres ca-
tholiques des écoles ressemblant au moins de fait à celles de la Sas-
ve qui est un progrè
Catholiques des centr
il vole, il écrase, couvrant ses bri-
gandages d'une rhétorique har-
gneuse et boursicotière, [1 évoque
à l'esprit des poclestats du drame
HR Entt que aux dents longues, aux
mails l'OUges, AUX doigts griffus,
et dont le règne serait intermina-
ble s'ils nè s'empétraient dans lu
robe de quelque courtisane,
La malheurense regardait vers
ii inserira à son programme a res-
violés en 1890, ne rend pas justice
loute,
REPONSE À
“UN MOT”
Des personnes ‘bienveillantes
m'ont communiqué un articulet
paru duns le Manitoba, 13 avril,
ce gouvernement n'a pas ré-
pas fait tout ce que nous étions en
absorption par
»s sans être tontecroit—, et il
es mixtes contré l'instruction obli-| Jo. Cela lui était bien égal que intitulé “Un mot’
‘de place suffisante dans nos écoles [Viviani promenâñt son éteignoir Pour les nombrtux lecteurs de
voyer leurs enfants aux écoles neu- [parmi les astres du ciel. Jo Iuilla Liberté, qui, sans doute comme
moi n'ont pas le bonheur de lire
cette feuille, nous ferons à “lar-
servait d'étoile: Li, n'en deman-
impuissants à déli-
dait pas d'autre. Su Av douleur
dixtes de la double taxe, il faudra
AU Liu MtMletion rhin tte Ce D Pad était que l'on doutät de la cons-lticle” en question honneur d'une
: . : rec là 16 JewiIsi ) is crncace, est ce {ous doive : x Vs + . Añla rent ‘1
scolaire, contenues duns ce discours et nous cities le texte anglais do , D x à À pl te lil €: AUS CE ience de Jo, Elle disait : “C'est lel fidèle reproduction.
n à 51 ss ’ Sn à etlorcer assurer par leur x > ‘Hbre, A »
dans lequel lorateur avait résumé la politique de son parti. (Cf. \ PURES OLD ES NE à l'ad te 7 plus honnête homme du monde! UXCMOT
« P pas : . PT + h Nous ter J'oOns el ! an Î adresse Leu 88. | Te + 12 : L Les DRE
Les Oloches, ler décembre, p, 477). L'on n'a pas oublié Fimoression je us 4 ri Ja . je a MONTE À CARS k | Elle avait oublié de lui D 'Ee li 48.
: : + * : ‘. lorgane 4 *e di ar era, ‘onni à agne perfhile , ( d ‘ si |” ane * QU
de malaise et de mécontentement que produisit ce discours chez les #6 mr à 4 DORE PSE COR OR IA| CRE 1 k OC tqu ‘il ne faut pas confondre . HP Si l'anonyin( nf et voue
* : Ë ; : | : l ‘ne cle sde wues années € “€ 6 ( st catholique Fnôte « les »s ét > s ! 16 us !—"
( atholi ques de la province, et L'on peut relire dans les JOUFNAUX da- qi À ve) À APE og long ; Her pORseS ou F LA e à ‘ % he né u té nee li uccès et LE RE jours de LAON PS "veut
‘ ! “A [et français et particulièrement contre nos écoles, Et M. Norris, leftu n'est pas en raison directe dufsigner son nom, nous ferons quel-
tholiques de Winnipeg, notamment dans la Vorthurest Reviens, 15 PR RES : ; À PA à | l° | il
) *] x à : chef du parti libéral, a mauvaise. grâce de déclarer qu 1] est incn- nombi ‘ec aes € ‘rimes impunis. ques obs erx ations A artic e qui
et > novembre, et Zv Liberté. 18 et 25 novembre, les commentaires 4 t'a . œ x à » Le RE blié dans la Liberté du 14
qu'il provoi qua. publie de lui Iuiposer stience, parce qu il nv posse le pas d interet ds * El pu lié dan il 01
P ti ef | " Libé 51 financier, Cette excuse, de În purt du chef d'un parti, est inaccepta- L'un dernier. une revue illus- LE EU Il | sant
our énue de ce [à er disc ", les | Qu e lan- 1 DE .… : : . : « ‘ * p n ‘ » ss » 1e inlheureux de {
‘ ur gtténuer l'effet de ce pa ARACE CIRE OE TR RS ENRERUX L se ble, ‘Tant qu il en sera ainsi, ce journal continuer à unir les Catho-|trée la représentait accoudée aux lé ? le. ou | rt et ARE
, oh » 6: , +) LT » acc ‘n°3 ill . « , DE « : . . : . dé: er prit de par 1 detre
yne raniçui & tinrent à Winnipeg le 24 mars un a: emblée à la quelle liqnes contre parti dont il défend les principes et le progranune, [coussins d'un divan profond, un|°"* Aie 1 “re irti pri
TE ñ “y à une sé 6 ti l'e ] é ‘ , , A ° ‘ 0 : |sOI- ‘me s or ae par "18,
ssléta M, Norris Ayant voté une s de résolutions sur l'ensei-! pis arriver au règlement de la question scolaire, il faut nn group livre à la main. Cette femme li- Cet | j Reset cris É aussi de
gnement bilingue, sur les restrictions à apporter à la politique def y: Ne à Eve # ke ait. Elle eût voulu sans dotite que est bie “e auss
Lu Art « Rp PES p] sg heS | : Ï * d'hommes désintéressés et capables de s'élever à des hauteurs serei- $ CR. I 4 {tant parler de bravoure et de con-
instruction obligatoire, sur le manque de sympathie de la pressel hs où l'on voit avant tout la justice, le bien et la paix du par t@te la littérature ancienne cet t d lissimuler derrière
+14 US 0 " : NAT E TS { S IL avt a Jus , | et li t a vs $ ÿ* ; ‘ rage et de se dissimuler de Û
libérile anglaise à l'endroit des Canudiens-français, is les soumirent! Cost tont le contraire de ce que fait le Free Press, Qu'il prêche la |! Kierne he fût qu'un long dis- D ou de plume
Le $ ; À : \S £ N ca le fi à l'CSS. rêche la k ARTPA ENS Fe À ,,
au chef libéral qui prononça un discours dans lequel 11 les passa en paix et la justice, et il trou or le l'écho chez les Catholi jues et ohez cours de Jo, Eîle se résignait pr
revue et s'effonça d'expliquer qu'elles n'étaient pas en désaccord avec! fous les sens bien pensant de ménx ‘3 de je He: : n «de 4
: Û sé f LS s s g s 101 elist S, . F. . : e an- s 66 ” 2 »
le programme de son parti. Ces résolutions affirment des droits| hors du Journal officiel, des a L'anonvme “Lorrain” n'a que
sacrés en termes clairs et énergiques et constituent un bel hommage
aux revendications catholiques et francaises, Seulement les décla-
rations de M. Norris, quelque bienveillantes qu'il ait tâché de les CETTE FEMME
faire, ne sont pas aussi satisfuisantes, I] proteste qu'il à repoussé LT dal
la proposition qu'il lui a éié faite d'en revenir au régime de 190 et
il déclare qu'il veut s'en tenir hu soi-disant règlement Laurier-CGrreen-
C
way conélu en 1896 et devenu loi en IS97T, Que
est entendu: Mme Caillaux
veut-1l dire en rén-
; nt À est absoute par le KR. P. Thala-
lité! Sans le Modus vivendi établi depuis par le souvernement Ro- mas! L'homme jui insulta la
blin, ce prétendu règlement ne signifierait pour nous que peu defsainte Pucelle exalte ln bacchan-
chose, M. Norris fait grand état du mot #voles nationales, mais 11[te ensunglamée, Il est
logique
?
en rétrécit le sens, Nous voulons, cs tionales le
lui-même :
l'héroïsme
nous aussi, des éco
de vrais patriotes dans une
uvec
contre
blasphème |"
capables de former se conclut na-
atmosphère religieu-
se, car la religion est lu pierre fondamentale de lu société et du pa- turellement par l'apologie de la
triotisine, vassinat, é pol
Sur la question bilingue, le chef libéral x posé une importante II est done écrit que ce régime
des
Thiers avait pré-
dit qu'il finirait dans la boue, Il
réfusera rien sinon
motifs de fierté.
restrietion. Nous citons ses paroles d'après le Fre Press: ba ‘ pro- ne nous
pose that we muke it imperative that the English language should
be tuught in everv school, and that every teacher be thoroughlr : n'avait point pré vu qu'il y aurait
litiéd to teach the English language, no matter what his r Mon or | qu sang mêlé à cette boue et qu'un
nationatity, Ef he also speaks French or German or Ruthenian, all
the better, but he must be well qualified to teach English. és
Pressé de plus près sur ce point, M. Norris répondit, au suiet du
français, qu'il devait être sur le même pied que l'aniflais à l'école. bien habitué que l'on
Evidemment, cette admission forcée n'était que pure diplomatie, Sa
véritable pensée est dans la citation que nous venons de faire, comme
jhiu-
législateur se li pour dire
sous la troisième République à
ces visions chroniques, régulières,
prouve la résolution adoptée de la bête humaine en liberté, on
demeure stupide à certains jours.
L'horreur et l'ignominie dépassent
soit
lèverait
à la mégère rouge : “Vous en avez
tué un, bravo!"
trois jours plus tard à l'assemblée!
plénière réunie pour arrêter définitivement le programme du parti:
“To make the «de quate tea hing of English obligatory in ali publi |
schools. Quant à l'enseignement du français on des autres langues, Ja RP AO male. On ” deman-
Rs : » . è , 9h ré Le {de si l'on dort ou si lon veille, si
il n'en est même pas fait mention, { omme on le voit, le programme! monstres qui surgissent
libéral n'est pas rassurant pour l'enseignement bilingue. Le pass |quin bien des êtres réels el
du parti est bien sombre et les déclarations présentes de son chef m non pus des lurves de cauchemar.
Ou s demande surtont où eela
sort, de quelle ménagerie ces fau-
sO1I-
sont
ont rien moins que M. Norris va-t-il exiger pour les di-
suspectes, it
plômes de nos maitreset maîtresses un ensemble de qualifications au
sujet de l'unglars qui fermeront la porte de nos écoles à nne partie | ves se sont évadés pour léchirer
du personnel enseignant actuel! C'est la eonséquence logique de sa jet pour dévorer.
lécluration. Le français et les autres langues n’ont qu'une impor-| La première République lança
tunce secondaire à ses veux et il semble prût à en faire le sacrifice| dans la rue ses vierges de Messi-
complet au profit de l'anglais. Nous avons toutes les objections du dor, sa tri be ae en “+ "pe ”
monde à une telle politique, Pour les écoles primaires, pas n'est prostituée siotile de sang el 4 al-
; j + s : cool, qui glapissait derrière la
besoin d'une connaissance approfondie de l'anglais, (fhat cremy
elarette et jusque sur les marches
de l'échafaud. La vroisitme Répu-
blique est plus élégante: elle a
conduit sa tricoteus chez les
grands couturiers, elle lui a ‘mis
teacher be thuroughdly quadiried to tea the English lañquan L'
Norris peut être assuré ue nous avons autant à coeur que lui Fen-
seignement de l'anglais, mais qu'il saehe aussi que nens tenons tout
gutant au français. Gare aux politiciens qui tenteront de resirein-
nales du Congrès de Pan ou des
banquets de Mamars Elle lisait,
Elle allait au théâtre: les Dan-
seau de la démocratie signalaient
sa prése nee qix “premières et
décrivuient si toilette.
Mon Dieu! que de coups de pis-
tolet elle a entendus an théâtre et
dans les romans du jour! Les dra-
faire des observations qui lui sont
adressées, Son nom, il ne le cache
pas dans un sac, ni il ne l'enfouit
au fond d'une cave, “Lorrain suis,
Lorrain resterai.” N'en déplaise
au Haniloba. Sa manière de voir
et d'interpréter suffirait à elle seu-
le pour dissiper les quel ques ap-
prébensions qui auraient pu nous
les
d'astrakan
M toutes les fourrures, tou-
un Jnanteatt sur
{l
les parures: elle lui a! planté
Le magnifique uigrette au som-
met du chapeau: elle lui a donné
un riche manchon pour cacher son
| |
rowning et ses belles mains blan-
hes, Mais l'âme est restée pareil. finaturges et les romanciers à af uster,
le, une âme où il n'y a plus que mode sont de force moyenne sur Voyons, Messieurs. Quelle mou-
des instinets et des appétits, desfla grammaire et x règles de l'art,
che vous pique ? ILya
semaines c'était “Jenn- Baptiste!
quelques
audaces sans nom, des vices sans [mais ils sont de première force au
nombre, la Ad du sang, l'effron- pistolet, Neuf sur che des eus de qui avait le don d'offusquer vos
torio ans ls , à » sAls 14 s » » se « J t
terie dans la boue, je ne sais quelfconscience se tranchent aujour- seigneuries, aujourd’ hui c'ést au
hideux mélange qui est un défi à
tous les psy hologues et à tous les
mora listes,
Mine Caillaux n'avait même pas|j
un non: à donner ut! commissaire
de police, car le nom qu'elle porte
ne lui sppertient pas, Elle est la
soeur de celle à jui le Maître di-
suit: “Tu as eu cinq muris et ce-
lui que tu as maintenant n'est pas|:
le tien!” La bohème de l'amour.
la vagnbonde des fovers transitoi-
res avait fait du mariage une fa-
con de bail à l'année, Et cela ne
scandalisait personne autour d'el-
le: M. Poincarré avait mis son
bom de témoin au bas du contrat
sacrilège, Lourde de erimes, légi-
re de remords, elle s'en allait ainsi
à travers le monde, Elle dinait
d'hui par un petit bruit sec et une
chute sur les planchés. “Elle me
résistait. je l'ai assassinée”, disait
jadis l'Antonv de Dumunés . Nos
casuistes contemporains ne ont
pas plus embarrassés, “Tue-la !”
disait l'autre Dumas, *Tue-le!
Tue-le!”, c'est In morale des
Bernstein, des Croisset, des Blum
des Bloch, des Lévy, de tous les
bouchers hébreux qui ont fait du
théâtre français une facon d'a-
battoir talmudique. Les agrégés
dé l'avenir æuront un magnifique
sujet de thèse pour le doctorat
daus ce simple titre: “De l'usage
de la poudre dans le dranwet la
comédie d'hier.” Vous yons oppo-
sæz à un mariage: on vous tue!
Vous ne voulez pas un divorce: on
tour de “Lorrain”, Vous nous fai-
tes beaucoup d'honneur, savez-
vous, Pour ma part je vous en re-
mercie infiniment: vous êtes prêts.
déclarez-vous, à vous oceuper quel
que peu de “l'article malheureux”
C'est fort Hp mais je crois qu'il
ne serait pas indispensable de
vous faciliter la chose,
Est-ce le nom de ‘protecteur’
donné au “parti” qui semble l'être,
qui vous chiffonne! Donnez-nous
des preuves, montrez-nous du tra-
vail fait au grand jour. de l'action
en notre faveur... et nous serons
prêts sans “marchander” à lui re-
connaître “ce titre bienveiHant”.
Ne sérait-ce pas plutôt le mot
malencontreux. de “politicien”,
dans les ambassades et je suis sûrlvous tue! Vous défendez votre glissé par ci, inséré pur là, qui
qu'elle regardait parfois IMlvsée. | honneur contre un fibustier: il! possèderait le don infaillible de
Elle se disait: “Si Jo est fidèle, si
je suis fidèle à Jo, il n'est pas im-
possible que je sois bientôt reine
provoquer les “foudres du Mani-
toba”. Eureka! je crois avoir mis
la main dessus,
vous tue! Vous empoignez un vo-
leur, vous arrêtez un a sstssin :
vous êtes tué à coup sûr! Hugo
de France, Seulement, sept ans|abusait du flacon de Locuste, du! Messieurs, comme catholique,
de mariage c'est bien long!!” Et|poignard et du billot: le revolver comme Français, comme électeur,
elle était songeuse en pensant à
quels sacrifices nous obligent par-
fois les ambitions à longue échéan-
Æ,
a supprimé cet arsenal pour les
morts trop simples, C'est bien
plus dramatique l'éclair dans la
coulisse. le coup de foudre, lac;
teur qui tombe, les bras étendus,
avec un £ cri. +,
Elle lisait, elle était une acrou-
tumée des théâtres, Tous les sou-
vous ne permettrez bien, je snp-
pose, d'avoir des idées et une opi-
nion. Et quand ces idées, et quand
ces opinions ont recu. l'approba-
tion de personnages. un peu ‘plus
conséquents que ceux du Manito-
ba;.et quand elles reflètent les as-
pirations ou les voeux, que ce soit
+ *%
Sa conscience d'ailleurs ne lui
reprochait rien. Elle était une
belle fleur poussée sur le fumier
|vez pus honte ! quel expédient,
mes el Ce nom il me vient de
ma compatriote Jeunne d'Aix,
C'est en son honneur que je Pai
adopté: il me sied de le garder
toujours, envers et contre tout.
C'est pourquoi, obéissant servi-
teur et docile aux ordres des seri-
bes du Hanitoba, je suis, demeure
+ signe
|
l
|
[Dans les différents LU les de la
presse française sur l'affaire Cail-
{laux-Calmette, il été souvent
question d'une lettre ignoble d'un
député du nom de Thalamas. Ce
Lorrain.
UNE LETTRE
sire est des plus tristes et des plus
nuls représentants qui aient ja-
mais siégé au Palais Bourbon.
Insulteur de Jeanne d’ Arc, il
s'est vu l'an dernier attaqué par la
|jeunesse parisienne dans l'encein-
Ë méme de la Sorbonne où il pro-
fessait un cours libre, S'obstinant
à poursuivre ses leçons, sous l'oeil
protecteur des gendarmes, il dut
finalement lâcher prise sous le ri-
dicule dont le couvrit "a mugis-
trale fessée regue sur le bord de
sa chaise de ie ii pre mains
d'un groupe de jeunes étudiants.
C'est cet individu qui a osé com-
plimenter Mine Caillaux de l'as-
sassinat de M. Gaston Calmette,
directeur du Figaro, Sa lettre est
un document de l'histoire contem-
poraine.
La voici:
‘Madame,
Je n'ai pas l'honneur de vous
connaitre, mais je sais par expé-
rience quelle est l'infamie de ‘lu
pres immonde envers les sénti-
ments les plus intimes et les”-plus
sacrés + quelle guerre elle imène
contre la famille, les choses pri-
vées les plus respectables de ceux
qui luttent contre les privi
deu riches et contre les menées clé-
ricules,
Vous en avez tué un, Bravo!
Lorsqu'un homme en tient jus-
qu'à se mettre en dehors de la loi
morale et à côté des pénalités ci-
viles, il n'est plus qu'un bandit; et
quand la justice ne vous fait pas
justice, il ny a qu'à se faire jus-
tice soi-même.
Faites de ma lettre l'usage que
vous voudrez, et voyez en A
avec mes respectueux homnrages,
le cri de la consience d'un honné-
te- homme révolté.”
Après cela, tivpns le rideau,
— — 2202 —
La tulipe est une Meur sans
âme; mais il smble que la ro
et le lis en aient une.
CARRE |
Le temps est du mouvement sur
de l'espace,
“#4 *
L'année est une coupe
se compos “de d'épis,
fruits de d'herbes Bdies, à
| %
Comment un rajah faisait exécuter ses ennemis par
ee
UNE HISTOIRE DE FAUX
VAMPIRES AUX
les
serpents najas.
Sahib! miur:
dikarri, en s
John Lennox,
respectuetserne
trateur
chaise longue
lui répomire.
Ah! c'es toi. Mabhrah-Singt!
nura res Pa
approchiant de
tout en attendant
nt que
Las
1
de
rotin, voulut bien
fit celui-ci, en jinterrompant Ja
lecture de son courrier, Que mel
veux-tu?
An à trouvé un nouveau cH-
davre, répondit l'Indien, toujours
à voix bass,
— Encére! Où cela
À Devant l'habitation de Kans
Myporce.
Qui est le mort?
—Hana-Mypore lui-mene
Quoi! Le conseiller du rajahf
Oui, sahib
Sait-on qui l'a tué”
Mahrah-Sing demeura silen-
cienx
“Ah! reprit sir Lennox, tou
jours Ja méme cho alors! Une
autre mort mystérieus{ Une hor-
rible blessure à la gorge ?
A)jui, sahib,
Plus une goutte de sang daus
le corps?
Non,
Et les Jongues traces, aussi
laissées sur la terre, comme si le
cadavre avait été truiné par les
vampires meurtriers {
Le shikarri fit de lu tête nn si-
gne affirmatif.
“C'est extraordinaire, prodi-
gieux! s'écria l'Anglais en se le-
vant d'un bond, Tu vas me dire
peut-être encore qu'il avait offen-
sé le rujah de Djammba, ce malheu-
reux ?
-Sûrement.
Et que ts dieux vengeulrx
l'ont chatié de cette cruelle facon,
en se ærvant d'une maudite bête
mystérieuse 2"
Mahrah Sing ne répondit rien,
mais ses traits s'éclairèrent d'un
imperceptible sourire, dénotant
qu'il n'ajoutait que fort peu foi à
la légende courant dans le pays.
Depius que le gouvernement an-
glais avait envoyé sir John Len-
uox, en qualité d'administrateur
colonial, dans ectte région perdue
du Pendjab, celui-ci avait pu cons
tater plus d'une douzaine de
morts, parmi les familiers du ra-
jah.
Elles présentaient ceci d'étran-
ge que toutes s'étaient produites
de même facon.
Aux premières heures du jour,
un découvrait, devant le seuil de
l'habitation occupée par la vieti-| l'Anglais, se leva d'un somptueux
me, son cudavre, horriblement dé-! divan bas où il était paresseuse-
chiqueté à l'endroit de la gorge, et{ ment allongé sur de riches cous-
n'ayant plus une goutte de sang
dans les veines,
Pur une coïncidence bizarre, il
s trouvait que les morts avaient
à un moment ou à un autre de leur
existence, commis quelque triviale
offense à l'endroit de leur souve-
vain. Or, le vajah de D'jamba pas-
suit pour être aussi équitable que
magnanime : il punissait sans mer-
ei les fautes commises contre le
gouvernement de son Etat, mais
ve prétait point attention aux of-
fenses qui lui étaient personnelles,
Le temps passait, tout semblait
oublié quand soudain, un matin,
on trouvait mort celui qui s'était
rendu coupable d'un délit de lèse-
majesté.
Une légende, entourée d'un reli-
gieux mystère, s'était formée par-
mi les sujets du rajah qui assu-
raient que les divinités hindoues,
pour châtier le coupable, lui en-
voyaient, la nuit, des êtres fantas-
tiques, des vampires, qui se char-
geaient de mettre à exécution la
sentence fatale.
le côté religieux de cette
gende, que le rajah se
lé-
pressionner les indigènes,
de leur souverain maitre,
A chacun des nouveaux décès, | ministrateur
sir Lennox avait entendu la mè-! maintenant venu à parler de la
en nouvelle mort
de | indigène, découverte le matin mé-
surnaturel suffisait à ne pas luilme, et demanda en paroles véhé-
me fable répétée de bouche
bouche, mais ce qu'elle avait
en laisser croire un traitre mot.
Après avoir fait quelques pas|tions plausibles
sir!
[toute difficulté dans ses rapports
gardait|eus, Mais bientôt, à la façon dont
bien de démentir, suffisait à im-! sir Lennox commençait à élever la
au! voix, il comprit que la présence
point de faire naître chez eux une] de l'Anglais au palais avait enco-
sainte terreur pour la personne!re un autre objet.
jmerveilleux en découvrant par ha-
sard que }a victime à du offenser
Île rajsh... Mahrah-Sing, ajouta-
que de sotte billevesées, bonnes au
plus à effrayer les vieilles femmes
let les enfants.”
| Ji fit quelques pas, puis reprit:
."Et d'abord, les as-tu vus, ces
lvampires? Non, n'est-ce pas?
Connsis-tu quelqu'un qui les ant
aperçus? Non plus. Alors!”
L'assurance de sr Lennox
parvenait pourtant point à
vaincre le shükarri.
A défaut des goules invisibles,
#s investigations personnelles lui
lavaient permis de toujours rele-
ver les mêmes traces sur le sol,
auprès de chacun cadavres:
le longues trainées étranges qui
smblaient avoir balayé Li terre,
“omine faites par la queue d'uv
immense oiseau de proie.
ne
con-
| des
*
La théorie de sir John Lennox
attribuant ces morts successives À
l'attaque de léopards, toute hypo-
thétique qu'elle fût, devait pour-
tant ètre selon toute probshilité
seule rationnelle, et l'adininistra-
teur colonial avait fait partager
sa conviction à son secrétaire
Fairfax, qui, à ce moment, se
trouvait en tournée dans le. dis.
trict.
On attendait son retour d'iei
quelques jours: aussi sir Lennox
décida-t-il de patienter jusque-là.
avant de faire au rajah des repré-
sentations sur les étranges et mys-
térieux décès des indigènes; ses
sujets, mais que Je gouvernement
des Indes avait également sous
son protectorat.
Toutefois, quand il eut repris
la leeture de son courrier, après
avoir congédié d'un geste son shi-
karri, sir Lennox décacheta un pli
contenant des instructions officiel-
les de ses chefs supérieurs, ins
truetions qu'il lui fallait signifier
au rajah de Djamba.
Très monté déjà contre ce der-
nier, il résolut de profiter de l'oc-
casion qui s'offrait à lui de faire
d'une pierre deux coups: il irait
trouver le souverain au palais, lui
communiquerait les ordres de son
gouvernement et lu! ferait égale-
ment des représentations au sujet
de ces morts suspectes qui nécessi-
taient certains éclaireissements.
Sir Lennox partit donc, aecom-
pagné de son fidèle shikarri.
Le rajah, dès qu'il apercut
sins, et se porta au-devant de lui.
Il n'y avait dans ce mouvement
aucune obséquieuse politesie, mais
simplement une déférence, encore
mélée d'une certaine hauteur à
l'endroit du personnage officiel
que lui avait adjoint le gouverne-
ment anglais, dans le but de sur-
veiller son vassal.
Très froxdement, avec un fleg-
me tout britannique, sir Lennox
lui donna lecture des instructions
écrites qu'on le chargeait de lui
communiquer.
Le rajah, qui, tout jeune, avait
été envoyé à Londres pour y faire
sæs études, connaissait à fond la
langue anglaise, ce qui évitait
avec le gouvernement des Indes,
Il baissa légèrement la tête, en
faisant signe ainsi qu'il se con-
formerait aux instructfons don-
nées, puis de la main désigna un
siège à son interlocuteur.
Ce dernier toutefois, refusa de
s'assoir, ce qui fit froncer le sour-
cil au rajah, pensant que c'était
là un manquement aux usages re-
Sèchement et sévèrement, l'ad-
colonial en était
mystérieuse d’un
mentes au rajah quelles explica-
il en pouvait
sous la véranda, l'Anglais s'arrè-| fournir,
ta devant son shikarri, et se croi-
sant les bras, lui dit:
“Ah! je n'en reviens
stupides, ici, pour croire à de pa-
reilles superstiions! Contes
que ces soi-disant victimes
de! dant les devant lui et hochant la
bonnes femmes, que tout celu! Ce}tète, il s'écria que ce décès ainsi
qu'il y a de vrai là dedans, c'estque ceux qui l'avaient
des| tous entourés des mêmes circons-
vampires sont simplement de pau-|fances mystérieuses, ne pouvaient
vres diables qui ont eu le tort de! être, à son avis, que le fait de cer-
in 573 la nuit dans cette région/|taines divinités vengeresses
A cette question embarrassante,
l'Indien ne put d'abord rien ré-
pas de|pondre, tout interloqué qu'il était
voir combien vous êtes tous assæz|de son étrangeté,
Puis, haussant les épaules, éten-
précédé,
que
infestée de léopards. Qu'arrive-t-|les indigènes avaient peut-être of-
ilt Quelqu'un des fauves bondit|fensées,
sur le malheureux et a tôt fait de
| les Van
mort. Voilà tout.|rance
Il parlait avec une telle assu-
e sir Lennox en était à
se délient, | æ demander s1 le rajah était vras-
, on crie au ment convaincu de ne qu'il disait,
ms
ou si—avec ce sérieux que les In-
liens seuls savent garder-4l ne
2. imoquait pas wnpunément de
No pouvant élairrir ve point. 1
# contents de prévenir le rajsh
Let que le gouvernement des Indes
envetrait probablement d'antres
fonctionnaires, accompagnés d'un
juge peut-être, pour faire une sé-
| rieuse enquête sur place.
“Votre gouvernement, Excel-
leuce, répondit l'Indien, agira
comme il l'entendra. moi, je ne
l'admivis-!t-1l en le frappant amicalement|suis pour rien dans ces malbeurs
colonial, allongé sur une!àa l'épaule, croismioi, ce ne sont K!dus à la fatalité.
Après avoir prononcé ces ps
roles, il s2 réfugia dans le mutis-
me le plus absolu, donnant à en-
tendre à l'Anglais que leur en-
trevue devait prendre fin,
Sir Lennox, malgré tout son
calme, ne put réprimer un mou-
vement de colère qui n'échappa
point au rajah.
S'il l'avait méme examiné
de
plus près à ce moment, il eût
aperçu l'éclair de fureur qui
brilla dans son regard, éclair
presque aussitôt éteint, d'ailleurs,
Mabrah+Sing, pourtant, qui s
tenait à distance respectueus der-
rière son maître, l'avait remarqué,
lui, muis ne broncha pas.
Sir Lenox quitta le palais et re-
gagna son habitation, et là ne
put s'empêcher de dire au sli-
karri :
“Nous verrons bien maintenant
si ces morts suspectes ne vont pas
enfin cesser !”
Mahrah-Sing hocha de la tête
et murmura à voix basse:
“Sahib a offensé la rajah...
Eh bien? reprit l'Anglais a-
vec hauteur. ,
—ÏIl arrivera malheur à Sahib.
—Encore!..." s'écria sir Len-
nox. avec un geste de colère,
Puis, se calmant soudain, il eut
un rire, en ajoutant :
“Nous verrons bien... D'ail-
leurs, demain, suhib Fairfax sera
ici, j'attends son retour, et je
compte me livrer avec lui à une
enquête approfondie sur la mort
de Rana-Mypore, le conseiller du
rajah, avant d'envoyer mon rap-
port au gouvernement, Nous ver-
rons bien ce qu'il en est de cette
fantastique légende". .."
+ 6 %
Sir John Lennox avait trop
présumé du lendemain, car aux
premières heures du matin, Mah-
rah4Sing, en prenant son service,
découvrit avec horreur, devant le
æuil de l'habitation, le cadavre de
son maître, afrocenænt déchiqueté
à l'endroit de la gorge, et n'ayant
plus une goutte de sang dans les
l'EUnes,..
D'autres indigènes, appelés en
toute hâte, vinrent l'aider à rele-
ver le corps et à le transporter à
l'intérieur de la maison, où on
l'étendit sur une couche,
Les Indiens poussaient des cris
de lamentation, comprenant que
cette mort nouvelle, brusquement
survenue après les autres et frap-
pant cette fois un fonctionnaire
anglais, ne manquerait pas d'être
suivie de représailles,
Mahrah-Sing, atterré, contem-
plait le cadavre, sans pouvoir pro-
noncer une parole, sans faire un
mouvement.
Il se rendait compte pourtant
combien sa prédiction de la veille
s'était trouvée réalisée,
Il en était là de ses réflexions,
quand il entendit le galop d'un
cheval et, courant à la vérandah,
il aperçut le secrétaire Fairfax
qui mettait pied à terre.
“Ah! sahib, s'écria-t-il en se
sortant au-devant de lui, les deux
bras élevés, un grand malheur est
arrivé!...”
—Quoi donc? interrogea Fair-
fax en gravissant les degrés de la
véranda.
—Sahib Lennox est mort!...
—Mort? Lennox? Comment ce-
la ? Où est-il?
—Là," fit Mahrah-Sing, en le
conduisant auprès du corps muti-
lé.
Et, tout d'un trait, il raconta
les événements de la veille et la
découverte qu'il avait faite quel-
ques instants seulement aupara-
vant,
Fairfax était hors de lui.
Comment! \Encore une de ces
morts aussi atroces que mystérieu-
ses- Et non plus un indigène
maintenant, mais son propre chef!
Après s'être pieusément décou-
vert, «t ayoir jeté une-couvertire
sur le cadavre, il se fit de nouveau
répéter par le shikarri ce qui s'é-
tait passé au palais,
Lui non plus n'ajoutait aucune
foi à la légende des vampires, re-
connaissant l'œuvre vengeresse du
rajah.
Avant de faire son rapport,
néanmoins, et de l'envoyer au
gouvernement, il voulut avoir une
entrevue au palais avec le souve-
rain indien.
Il s'y rendit done sur-le-champ
avec Mahrah-Sing et, tout en a
prenant au rajah ce qui venait
s passer, il ne lui mächa pas ses
paroles, lui annonçant que son
gouvernement, averti, le rendrait
certainement responsable de ce dé-
ès, entouré de circonstances 1nez-
pliquées autant qu'inexplionbles
qu'il ferait son rapport à ce 4 06 ba
LA LIBERTE
Le rajah tint devant Fairfax
la mème attitude de dignité hau-
taime que la veille devant six Len-
n0x, æ bornant À dite que lui non
plus fe comprenait rien À ces mal
heurs Qui se snocédaient À Djam-
…
“C'est cœ qu'on verra!” s'écris
Fairfax avec fureur, en prenant
congé de lui.
Comme il retournait à l'habita-
tion en compagnie du shikarri.
celui-ci, s'approœthant de lui, dit
à voix basse :
“Prénds garde, sahib!...
—AQue veux-tu dire?
—Sahib Lennox aussi avait of-
féné le rujuh hier... tu vois ce
qu'il eh est de lui aujourd'hui: . .”
Ces "paroles du shikarri lui fu-
rent une révélation,
Sans aucun doute, pour donner
plus de créance encore à la légen-
de des divinités vengeant toute
offense du Trujah, si celui-ci était
l'instigateur de tous ces meurtres.
lui aussi, Fairfax, devait s'atten-
dre à devenir sous peu sa victime.
Il pe donc de se tenir sur
æs gardes et de découvrir les cou-
pables, coûte que coûte, Et sil
fallait un exemple, quand bien
méme le meurtrier srait le rajah,
il serait châtié comme il le méri-
tait. }
Pouvant avoir entière confiance
dans Marah-Sing, il le mit au cou-
rant du plan qu'il venait de for-
mer.
Sir Lennox se trouvait certaine-
ment dans son habitation, ou
peut-être assis sous ln véranda, à
cause de la chaleur de Ja nuit,
quand il avait été attaqué à l'im-
proviste, puisqu'on ne lui avait
pas entendu pousser un seul cri,
Et c'était de là. qu'une fois
mort, il avait été attiré jusque sur
le sol: des traces de traînées
étaient encore très visibles.
I fallait done quie, dans ce cas
particulier, comme dans les au-
tres, probablement, où la même
remarqué avait pu étre fuite, le
meurtrier, homme ou bête, s'avan-
cât jusque dans l'intérieur des
maisons, sans faire le moindre
bruit pouvant donner l'éveil,
I! fut done convenu que, la nuit
venue, Fairfax et Mahrah-Sing
feraient le guet, chacun à l'une des
baies ouvertes sur la véranda.
Pour plus de précautions, le se-
crétaire retirerait ses bottes, 6vi-
tant ainsi de faire un bruit quel-
conque en marchant,
Ceci n'était pas nécessaire pour
le shikarri dont les pieds étaient
chaussés de sandiles de feutre.
Armés, l'un, de son revolver,
l'autre de sa carabine Winchester
et de son sabre à lame recourbée,
si le meurtrier vehait, il ne pour-
rait certes pas leur échapper...
Mais viendrait-il ?
Mahrah:Sing en était convain-
eu, après avoir été témoin de la
scène du palais.
En tout cas, on ne risquait rien
qu'une vaine nuit d'attente, tout
au plus.
Aux premières ombres du soir,
les deux hommes s'assurèrent que
leurs armes étaient bien chargées
et se postèrent aux endroits dési-
gnés,
#5 6 9,
‘ls étaient là depuis près de
deux longues heures déjà, quand
soudain, à la elarté d'un rayon de
lune perçant au travers de l'épais
feuillage, ils purent apercevoir un
corps qui se glissait sans bruit,
rampant à terre,
Le shikarri, levant déjà sa ca-
rabine s'apprétait à abattre le
mystérieuse créature, mais un si-
gne de, Fairfax arréta son mouve-
ment,
L'Anglais voulait voir ce qui
allait se passer, sachant bien que
cet homme ou cette bête était en-
tièrement à leur merci.
C'était un homme, un Indien
dont le corps souple avait escala-
dé la balustrade de la véranda,
dont il se prit aussitôt à frotter
le bois avec une substance qu'il re-
tirait d'un petit sachet.
Il s'arrêta quelques instants, et,
puisant à méme son sachet, sema
encore à terre et sur un rocking-
chair qui se trouvait à quelque
chose dont il semblait saupoudrer
le sol et les objets environnants,
Il avançait lentement et finit
par approcher de la baie ouverte
derrière laquelle se trouvait Fuir-
fax. |
Art D il s mit de nouveau
% en frotter doucement les mon-
tants de bois #vee la mème subs-
tance qui, répandit une très forte
“leur, Brusquement une main
puissante le saisissait au bras, une
autre étreignait sa gorge, et dans
les efforts désespérés que l'Indien
faisait pour se dégager, deux
corps roulèrent à terre.
Fairfax, qui avait fait son hom-
me prisonnier, l'avait réduit à
l'impuissance, en appuyant du ge-
nou sur sa poitrine,
Mahrah-Sing! eria-t-il, à moi!
Mais le shikarri, qui avait vu
toute la sène se dérouler devant
ses yeux, était déjà à ses côtés.
maintenant solidement l'Indien
aux poi 4
“Là ! fit le secrétaire, en se rele-
L4 . “.
l'un des montants de la véranda léaire qui sentait déjà uu froid in
Maintenant, si avaut que
compté jusqu'à dix, tu ne me dis
pas à quelle maudite besogne 1u! du courage.
ee ee ee
Jaeltense Le gagner.
te Jlivrais tont à l'heure. je te tue!
comme un chlen!..."
“Et tandis
voix, pas un
me ne bougea.
Fairfax vit bien qu'il n'obtien.
drait rien de lui et, au lieu de ti:
rer quand il fut arrivé à dix, il
| dit au shikarri :
“Peux-tu le faire parler, me ré-
pondre ?
—Non, sahib. [1 ne parlera pns.
C'est nn des gardes du rajah...
—Tu en es sûr?
— Certain.
—Attends alors... Nous allons
bien savoir ce qu'il seinait ainsi à
terre, ce dont il frottait le bois.”
Fairfax arracha le sachet qui
pendait à In ceinture de l'Indien
et se prit à en sentir le contenu,
“Ah! le gredin! s'écria-il, De la
valériane, Je comprends tout.
C'est pour attirer les serpents
najas, ces énormes reptiles qui
sont très friands de valériane..….
Tout s'explique maintenant !...
es muscles de l'hom-
|
|
Ce sont les najas qui ont causé
toutes ces morts!.,."
L'Indien avait suivi tous les
et se
attitude
mouvements de l'Anglais,
voyant découvert, son
changea complètement,
On ne le prendrait plus pour
un simple voleur, mais pour un as-
sassin, et il allait avoir à expier
sa faute: il se lamenta done, im-
plorant la pitié de ceux qui le re-
tenaient prisonnier,
“Ah!tu suis parler maintenant ?
fit le secrétaire, Eh bien, je veux
bien te laisser Ja vie sauve, si tu
me fais ta confession. Mais rap-
pelle-toi qui, si tu mens, je ne t'é-
pargnerai pus, Mabhrah-Sing, ap-
porte-moi de la lumière et de quoi
écrire.”
Læ shikarri obéit aussitôt à cet
ordre et Fairfax s'assit devant une
tuble, prêt à prendre par écrit les
aveux de l'Indien.
Il recommanda aussi à Murah-
Sing de se poster à l’une des haies
et de tirer sur tou objet qu'il ver-
ruit bouger à proximité + la vé-
randa, car lindigène pouvait bien
n'être pas venu seul
On n'entendit plus alors que le
récit fait par le prisonnier, et le
bruit de la plume du secrétaire,
courant sur le papier.
De temps à autre une
question de celui-ci où bien
exclamation de colère,
Les aveux étaient complets. 1e
rde accusait nettement le rajab
e l'avoir envoyé mettre la valé-
riane sous la véranda, comme il l'a-
vait fait auparavant pour sir Len.
nox et les autres indigènes mysté-
vieusement morts aussi,
“Voilà qui est fait! s'écria le
secrétaire, Maintenant, je vais te
rendre Ja liberté. Mahrah-Sing!
détache-le.”
Et quand l'homme fut libre de
ses mouvements, l'Anglais lui dit
encore :
“Tiens, donne-moi les bottes qui
sont là.”
L'autre alla les chercher à l'en-
droit désigné, s'attarda quelques
instants à les trouver et finit par
les apporter devant le secrétaire.
“Mahrah-Sing, ajouta celui-ci
en tenant toujours l'Indien en res-
pect avec son revolver, envoie de
suite un serviteur au palais, en
commandant au rajah, par mon
ordre, de se rendre immédiate-
ment ici.
—Bien, sahib!”" répondit le sha-
karri en s'éloignant à la hâte,
Dès qu'il fut revenu, Fairfax
lui recommanda de toujours s'as-
surer de la personne du prisonnier
qu'il voulait confronter avec le ra-
jab.
Puis, saisissant une de ses bot-
tes, il y mit le pied, tirant avec
force sur les tiges.
Soudain, un cri
échappa.
“Vite, vite, Mahrahsing! Re-
tire-moi ma chaussure... Quelque
chose vient de me piquer atroce-
ment.”
Le serviteur, sous la douleur,
était devenu livide,
La botte enlevée, le shikarri
aperçut au talon de Fairfax une
toute petite pointe qui S'y trou-
vait fixée. Il l’arracha de suite et,
s'emparant du revolver de son
maître, en tira à bout portant plu-
sieurs coups sur l’indigène qui s'a-
battit comme une masse,
“Qu'astu fait là? s'écria l'An-
glais en eherchant à se lever mal-
6 la souffrance qu'il en durait,
Pinces l'as-tu tué, malgré mes
ordres? }
—Sahib! Sahib! regarde la
pointe, Elle est empoisonnée et
c'est lui qui l'a glissée dans la bot-
te!
—Ah! mon Dieu! Mais qu'y a-
t-il à faire pour cela? Connais-tu
un remède ? ‘
—Aueun! C’est un poison mor-
brève
une
terrible lui
déjà. Il faudrait...
—Quoi ?...”
tel... Vois comme la jambe enfle
Le shikarri avait dit vrai, Le
em A QRSS Jan Dern
21 avril
:
4 ts |
| I s1\ * q t |
Wiuipeg, Man. 1914
‘i
LISSAUROe 11
Muis il faut} le
ut
logunit dans le
Peut-être pas
dans Let
. t
A ce moment, le À vs de Dan s int:
ba arrivait, escorté du serviteur |niers sont les
il comptait à haute | indigène envoré pour le chervher.| ils s'attaquent à
Un coup d'œil lui suffit pour|intestins et
onprendre cœ qui venait de se} nctioi it be na
passer, mais pas un muscle de son! Ecs poud le M tre |
visage ne bongeu. vers délog iutie so!
“Mabrah-Sing. ordonna Fair. }te et to le l'or.
fax, dont la voix devenait de plus! guniame aid ‘ taurer
en plus futble, empare-101 de
wmisérable et atache-le
à l'endroit mème où 1!
mé la valériane,"
Le souvernin indien chercha à
se débattre, mais ne put parvenir
à < dégager de l'étreinte Püissui-
te du shikarri.
Les veux hors de la tête, trem-
ce
solidement
Î
|
1
‘autre a se- |
1!
Département |
blant de tous ses membres, 11!
‘riait merci.
“Moi, avoir pitié de toi’ fit!
Anglais d'une voix éteinte. As-tu
oris pitié le air Lennox, de mot et
les autres Taidiens, tes victimes
—Pitié! hurla encore le rajah.. |
Je les entends... Ils vout inv
vor tr AN...
Ce fut son dernier cri,
Un horrible reptile, un de ces!
serpents zaajas, long de plusieurs
mètres, attiré par l'odeur de Ja
valériane, était sorti du feuillage,
s'accrochant à l'un des montants
de la véranda, et s'avançait lente- |
ment mais sûrement, avec d'hor
ribles sifflements vers su victime
Et comme une horrible goule,
il saisit le rajah à la gorge, dans
ses puissantes mâchoires,
On entendit un dernier râle. ….
Le souverain indien était mort et
la bête infäme s'acharnait sur le
cadavre, se gonflant du sang GUIMPES ET COLLETS |
qu'elle suçait avidement, A |
Ce spectacle atroce finit , par Fant de sont la forme gi: !
Cl À
CPR A |A /)
si ANNE
”
&)\
1
OU
écoeurer l'Anglais qui put à pei- [let se portant ave: veston qu'il en :
ne dire ces derniers mots: faut absolument un modèle, Le L
“Mahrah-Sing. Du achève-les patron 1-dessus ‘om pren 1 nombre û
tous deux... l'homme et la bé-[de styles et peut servir pour d'au-
ie tres encore,
sont
mue:
Deux coups de feu retentirent
dans la nuit.
Le shikarri avait obéi,
Dans un suprême soubresaut,
De méme les collets
tous de ln dernière mode et
rajeuniront toute vieilli
méme qu'ils embelliront toute nou
velle blouse,
blouse de
Fairfox se releva d'un bond pour! Le dire No. 6385 est pour
pour retomber A] torre presque toutes les gran leurs. La œlant) leur
aussitôt. moyenne demande pour la guimpe
“Mahrah-Sing!... A moi! sé|1l4 verge d'un tissu de 36 pouces
cria l'Anglais... Ah! Ah!... Je de largeur: po le collet_N, 2,
de verge dun tissu de 27
de large et pour le collet No, 3, L,
meurs!.., J'étouffe!...'
De ses deux mains portées à sa
pou ‘es
gorge, le secrétaire de sir Lennox| verge d'un tissu de 27 pouces le
venait d'arracher le col de son vê-| large.
et
de
Ce patron peut être obtenu
envoyant dix sous au bureau
ce journal.
tement, qui semblait
de respirer...
Le shikarri, lançant sa carabine
à toute volée d'un bout de la piè-
ce à l'autre, ramassa vivement son
sabre à lame recourbée qui gisait
à terre...
H fit ployer l'acier, examina le
tranchant en essayant le fil sur
son ongle, comme un barbier fait
d'un rasoir, puis il asséna un for.
miduble éoup de poing sur la tête
de Fairfax, qui aussitôt perdit
connaissance,
Avec une incrovable rapidité.
Mabrabh-Sing. prenant l'Anglais à
bras-le-corps, l'étendit sur son Hit
de bambou recouvert d'une natte,
De la point âu sabre, il fendit Ja
jambe du pantalon et, relevant la
toile, 11 mit à nu la chair horrible-
ment tuméfiée,..
Puis, saisissant son arme deux
mains, par la garde, il l'éleva au-
dessus de sa tête et l'abattit à la
hauteur du genou de Fairfax, en
poussant un: han! comme le bi-
cheron qui fend du bois.
La douleur fit ouvrir les veux à
Fairfax qui perdit à nouveau ses
sens, tandis que Mahrah-Sing,
courant chercher des linges, étan-
chait le sang pour éviter une hé-
morragie, Des herbes médicinales
aussi, qui se trouvaient dans la
pharmacie de campagne de sir
Lennox, lui servirent à arrêter
l'écoulement du sang...
Le lendemain, un medecin-ma-
jor que Mahrah-Sing avait fait
prévenir par un indigène, à Ja
ville de garnison la plus voisine.
était accouru donner ses soins à
Fairfax, qui, sauvé par le fidèle
shikatri, avait vengé la mort de
sir Lennox. au prix d'une terrible
amputation. L
Un rapport détaillé fut envoyé
aux autorités militaires anglaises,
L'enquête, qui fut faite à ce su-
jet. fit découvrir aussi toute la vé-
rité: le rajah de Dijamba eni-
ployait des Indiens fidèles et fa-
l'empêcher
SES
BLOUSE DE DAME
|
Joli modèle fermant sur le de- |
vant avec épaules tombantes et |
empiécement carré, Le cou s'enjo- ‘
live d'un petit collet, Les manches |
se terminent en une forte manchet- !
té au poignet mais peuvent étre |
pleine longueur, La jupe peut a-
voir où n'avoir d'insertion |
dans le dos, On peut se servir pour :
ces costumes de serge, de chéviot-
te, de cachemire et de tout tissu
neuf souple, |
Le patron No, 62381 est pour
mesures de buste de 44 à 42 pou-
pas
natiques à servis ses plus basses ces, La grandeur moyenne deman-
vengeances. # de 414 verges d'un tissu de #4
Et pour éviter d'être soupon-| honees de large.
né de faire disparaître ses victi- |" patron peut être obtenu en
mes, il avait recours aux serpents
jus...
Fairfax est retourné en Angle-
terre, quittant le service colo-
niul...
Mais le brave shikaryi Mahrah-
Sing est toujours avec lui...
Et c'est ainsi que sæ trouva dé-
truite la légende des faux vampi-
res de Djamba.
envovant dix sons au bureau de
ce journal,
NOTRE COUPON,
Département des patrons, La Liberté
B. P., 3151—
Veuillez trouver ciinclus
sous en retour desquels vous m'enver-
rez:
NO. ..us0:04: GTANGOUP, ,::
…...
C'orni Bart.
——— —— MORE db ces siamanirs en ne ss
Les lieux meurent commune les|Rue No, ......,...,,,..., 2 EU
hommes, quoiqu'ils paruissent
subsister. NS D nd car raté hs to 12 dtet él
M CRE qui Ÿ PA MT ER
ue autorité légitime doit ai- ge être accord L Pour Pa Œ
son éendie et ss lgntes. ‘tion du ,
’ s
2"
#i Le
AL 19"
or DL le Vie) a bhitmememeeus mn am var
1 +
| #Yrai
Winnipes 1914
|
COMME AU MOYEN AGE! UN CURE ASSASSINE |
Un drame de famille jita- Par un homme déguisé en
lienne fernme
Naples, 17.+-Un drame qui rap-| Abb e, 14. ne femme a ti-|
«lle les tortures sitées au! ré six coups de revolver sur l'ab-|
moven-tge, et 1 semble plus aux 55 Deseel:v uré de la paroisse |
cotites fantastiques d'Edgar Poelr Maxent. Elle a réuss!:
qu'aux romans de la vis moderne mdte ln fuite L'on croit que
vidnt de se dérouler dans cette! l'assassin aurait revêtu un habit
; |
ville, | de feinimne pour ne pas être recon-|
L'arrestation du baron Dome-lnu et 6ennpper pus faciicment
rico Camarda a révélé la punition AUX Fee herenes de la police. |
terrible QT avait infligé À as Le prêtre moribond a accusé le |
4 - Mons à
lourx aperips, are ur il eut appri garde hampétre lu village VOI-
q 'elli 1" ent déchonor | notrni |
le leur famille La vengeance aurait élé le ma-!
LETP le l'idée qu ef de Ja} bile «1 rime, |
2 1
fnin p« | le vie et dé A |
le { fret et “ure
: 1
plus jeunes que lui, le baron Ca-| UN EVEQUE ITALIEN |
marda agit alors en conséquen MENACE DE MORT
Après avoir fait mourir les deux]
enfan L'f nfermer se lenx vtr
3 | é. los ton 4 ) » A «
FR GRENCENS Gr |"! Sérieux désordres à Catan-
Jantes, it) i »n le
, « zaro.
pl w quelle t, jusqu'a |
: | À mnpbletement épar es |
| m rie, » dr PF 12
Cela se passait 51 y a dix-huit Rome, 16—De sérieux. désor-|
ins Durant ces longues années, le dres se sont pro luits à Catanza-
rt de des iMalheureuses était res- | F0: petite ville située dans la pro-
té ignoré du publie il de ee nom, au moment où
ab : ve allait « ncer de cé-
| trois ausyTeresina, l'une | l'évêque lait Omer - N “
dk | DATE succombait aux |'CUrEI IR MESSE pontiticale de Pas
orre le son € inpri <onnement, ques: la cath «lrale, DRE 1
L 'Autr otre, Tshbetle, a 616 dé Le dimanche précédent l'évêque!
( Le lu our lerniere dan: ail interdit les processions qua
la tour du'châtenau, par la police, | nt Het à celte Epoin de l'année,
| tnt de fohe complet qui [£t avait défendu l'exhibitiua des
d ‘1 « L . ‘
se 1 * in esnoir d uérison, | Age: saintes et des bannières!
me à} * AUCH! OL uer)son, | . 2. D à , &
Le baron Can “ la n avoué qu'il Lu gen ralement de fort mauvais|
é où 2 +: lgoût s ] 8 « | : |
uit l'auteur de tous ces mauvais | Dai des .. lan er sui dk
traitements et, pour sa défense, a |! VIe OR matin JUSQU'AU se Me.
> Achppag ne DIRE ! , us les ji | “naine snin-
prétend qu'il a ut la senle per 43 8 les jours de la semaine sain |
son Loawpie ce rer vengenrioe "où : à pa
du déshonneur imposé par ses! { et ordre avant indigné pro-|
f ts Famill {fondément In population: aussi
StX Li au nou LORE F | init, : . ,
wlle-ci énvahit-elle la cathédrale]
au inoment où le service allait
à 42 D
LE JEUDI SAINT
|
1
icer.
habitants
Contre
Le précipitèrent |
NL
er autel en eriant: “Mort à |
A MADRID |lévéque.” |
| Hravés de leurs meérinces ce!
dr | dernier et son clergé quittérent ja |
cathédrale et se réfugièrent en
lieu sûr,
Il est fort probable
Le roi et la reine d'Espagne |
lavent les pieds à douze), qu'après
vieillards. | de tels incidents le pape interdirn
au clergé de célébrer le culte et!
sem S d'adiministrer les sacrements à
Madrid dd.Suivant l'usage Catanzaro, jusqu'à ce que le peu-
ple se repente de sa faute et pro-
melte de se soumettre aux ordres
de ses supérieurs spirituels.
consærvé dans les pays di Le]
le roi et ln reine d'Espagne pne |
lavé les pie 1 de douze vieillards.
Toute la cour assistait à la cé-
rémonie, ie ont L'ELECTI
ADD D—— —
ON
À son issue, le roi et la r
nduit par ln main deux des DE PRESCOTT
vieillards à la table qui avait été | FD A
dressée à leur ‘intention; les]
grands d'Espagne Y ont 40m pa" | 14, Evanturel est froidement
|
4 |
né les dif autres et un repas leur
., ei | r u
n ete servi, | eçu.
Les membres de la famille roya-|
“| (l
le rempli saient les rûles de do-|
mestiques: | Wendover, 15.- -M. Gustave E-
Tous ont accompli leur tache! \ uturel, ex léputé S de Prescott,
admirablement, à l'exception du|tontunue, malgré la froideur opPe:
voi Alphonsesqui laissa tomber| rente avec laquelle il est reçu par!
une jatte contenant des orang | C6 CAGGIOUTS, de Ha 4 campagne
beau milieu des membres du corps! dans le comté. Hier il a tenu une
diplomatique. | assemblée iei et une autre à Plan-
tagenets Le seul résultat pratique
a été que des résolutions ont été
adoptées blmant de nouveau sa
onduite, M, Evautnrel a tâché
d'attirer la sympathie en décla-
rant que des députés aussi conpa-
bles avaient été exonorés par la
a.
|
ENTERREE VIVANTE
Un cas de catalepsie à|l4gislature.
\f. Sé écal lui a donné la répli-
Naples 33. ‘
SE que dans les deux endroits. Une
résolution de censure a été adoptée
: “4 : “ar les assemblées à Wendover et
s, 16 an police na été Im- l É ; : |
f ae que sr Lise ano- | Piantagenet. Voici le texte de
ormée par « rentes lettres 1 - ie, AY 0
| \ : 1: [cette résolution:
Vines, ue la duchesse Novoli, " ps A
; we < 3 LE Lu la mort A une assmblée des électeurs de
_ à sh ; 7 : {t té andere \Wendover et de Plantagenet, te-
cp .# as a: ” imple-| ne ce jour, après avoir entendu
ds | Le “y 4 3 241 70 PO les explications de M. Evanturel|
met au ‘ns Ge CAL DSsIe, : , . 4 p ‘ |
ne 7 " na L' Ad: mé nine de la +etis réplique de M. Senéeul, il est
{ Lite ccecins it ñ : 117 à
| 4 2 . : vient le vré jf per résolu que 66tte ass mblée approl-
oca ht n à lent dei ‘1e ai n :
* As OS PE le sans réserve l'attitude prise par!
mis. d'inhiuner ont. avoué qu'ill ins TÉSET Ve L'attit qe prise I
| l'association libérale du conté de
de
avait été impossible
la duchesse était
le T
rouver au Lo ;
, PO Epsoott à Vankleek Hill,
leelicment
mg Atulensic: c'est | mars dernier, en expulsant-par un
en état de « UE CE PO Lite unanime M, Evanturel des
auoi on avait attendu jusquà jeu- |” ZA bons 5 s
: 14 à ‘ es xarti libéral.
di pour inhumer la défunte, et] D. % À v Ssembiée déplore
c'est après un examen, sérieux sf | © PAR" e AT 4 \
| xoériences répétées qu'on 4 et condunne l'attitude de M.
' 'Xpe nces reperees ) ü- d È C + ‘
» # Ù si LRe Là ss ah + à vait Evanturel aujourd hui en cher:
ap made 2 act 6 ; |ehaut à se réhabiliter par de faus!
RAR PEUT | ses représentations, €L en INVOr
lice ‘venu les auteri- | Un me .
Le noce 5 PEN S | quant l'affaire Ferguson et autres
fs judiciaires; 1 € om proba- é
tés judiciaires; il est don 1 que nous condammons également.
ble aue le corps sera éxhumé, car
les lettres anonvmes insistent sur
ve fait que le corps, Jusqu'à pré-
—————— 0" #2 2————
TRISTE MORT
l
Î
|
1
|
|
sent, n'est pas entré en décompo-|
sn ton.
|
Une femme victime de l'al-
| cool.
Paul Bernier
BLJQUTIER
Demandedés Agents dans toutes
les paroisses francaises
Montréal, 15.—L'enquête insti-
tuée ce matin par le jury du co-
| rongr dans le cas de Kate MeGui-
| gan, cette servante dont le eada-
lvre oelé à été trouvé au avai Bic-
de l'Ouest Ikerdikes hier soir, a revélé que la}
eee défunte, qui était adonnée à la
131 Rue Marion, Norwood boisson, a dû s'endormir ivre et
jau'elle est morte de froid.
.
RUES 4
lrence avec des membres du sénat
la déclaré qu'il
|LORRUPTION
NAVALE À TAMPICO
MAECTORAIE
Se VIN Er AR RÉ MT e à EN
Lee Ætats-Unis se décide-|L4 premier ministre du Nou-
| raiéht à rompre une lance! yeau wi est ac-
avec le Mexique. eusé.
Vera Cruz. 15.--On annonce
que M. O'Shaugnessy. chargé d'af-
faires des Etats-Unis, a rren une
réponse définitive de M. Portilla! l'hon. James K. Flemming. pres
y Koïas, ministre affaires ruier ministre du Nouveau-Bruns-
étrangères, au sujet de l'ineident) wick. W°-H. Berry et Edgar
le Fampico. . |Teed, à la demande de Timothy
La réponse du.mninisige «les af-4fynch et Co. Limited, marchands
{aires étrangères est que le gourer-!de bois, pour recouvrir Ja souime
nement mexicain he reconnait pas|1le $1.#30, qui aurait été payée paf
qu'il yait-eu insulte et estime quelles demandeurs aux défendeurs,
saluer le drapeau américain serait sans le consentement d'un nombre
l'honneur du Mexique. sufüaint de
d pagnie, en rapport avec certaines
allocations pour limites. forestià-
res,
Commwe on le sait, il y à quel-
mes jours, M. L.-R. Dugal, l'un
les deux membres libéraux de la
Saint-Jean, N.B,, 15. n bref
de Ja Cour Sapréme du Nouveau-
Brunswick a été émané contre
les
Washington, 15.—“1uérta sa-
era le drapeau américain où la
flotte des Etats-Unis s'emparera
le Tampico et de Vera Cruz. Ce
sui adviendra par la suite regarde
fluerta!" Telle est la décision du à : ! 1
président Wilson. avait porté contre le premier mi-
nistre de graves accusations. M.
Ce n'est pas seulement l'inci-
L l : : #
lent de Tampico, mais une longue Dual prétendait que M. Flem-
l s > } a :
vie d'insultes faites aux Etats-[ Ming avait détourné certaines
Unis seulement et à aucune autre | S0mmreS d'argent reçues pour des
limites à bois et se les était appro-
priées, 11 l'accusat d'avoir égale-
ment détourné certaines
nation étrangère représentée au
Mexique qui ont convaineu le pré-
sident Wilson et son entourage!" FT.
ane. de toutes les nations, seuls les | d argent en TApPport avec l'entre-
États-Unis étaient, de la part def TE du éhemin de fer :Valky
Railway, entreprise avec laquelle
le gouvernement est intéressé.
On suggéra d'abord de nommer
an comité composé les membres de
‘a Chambre, mais il fut résolu
Huerta, “l'objet de manifestations
le mauvais vouloir et de mépris
Des dépécl officielles gdres-
i6= {
sées à M. O'Shaugnessy SA été
interceptées par la censure mexi- ,
a tr plus turd de nonuner une commis-
Un vaguemestre qui se rendait |S101 royale, conduite que les juges
Vern Cruz en unifor- {de la Cour Suprême du Nouveau-
à la poste de
me, pour retirer le courrier, fut
arrété puis relâché, Les personnes
cette arrestation
punition dérisoi-
Brunswick, avec tous les pouvoirs
conférés à une cour de justice.
C'est cette décision qui semble
ujourd'hui rencontrer les faveurs
du publie.
Lorsque la Chambre se réunira
aujourd'hui, on s'attend à ce qu'el-
le adopte le bill autorisant un nou-
vel oetroi de $10,00 par mille pour
la construction du Valley Rail-
way: elle y ajoutera de nouvelles
garanties, cependant, comme elle
l'a promis, afin que le publie n'y
trouve rien de défectueux.
C'est alors que la commission
d'enquête, une fois Ha Chambre
prorogée, sera autorisée à procé-
der,
Contrairement aux rumeurs qui
veulent qu'il y ait d'autres mem-
bres du gouvernement impliqués
dans cette affaire, le premier mi-
nistre du Nouveñt-Prunswick sera
l'unique figure de cette enquête,
M. Flemming est actuellemen+
malade à sa maison de Woodstock.
Ces a donné occnsion à plusieurs
journaux de parler d'une réorga-
nisation probable du, gouverne-
ment, Le “Times”, hier soir, fai-
sait la suggestion suiyante :
M. Geo. J, Clark. premier mi-
nistre, et M. J.-B.-M. Baxter, C.
R., procureur général.
Ces rumeurs sont cependant
sans fondement. Ce au‘il y à de
certain, c'est que le gouvernement
responsables «le
n'eurent qu'une
re,
Ces faits, qui n'avaient pas été
publiés jusqu'à ce jour, ont été dé-
voilés aujourd'hui.
Le président Wilson a
qu'il était partisan de Ja paix,
mais qu'il avait décidé à forcer
Huerta à respecter l'honneur et la
dignimé des Etats-Unis.
Îl exige des excuses, non-seule-
ment pour l'incident de Tampico,
mais pour toutes les insultes faites
aux Etats-Unis.
Le but de la démonstration na-
vale est d'obliger Huerta.à chan-
er totalement d'attitude vis-à-vis
des Etats-Unis.
Jl n'a été recu anenne nouvelle
de M. O'Shaugnessy, chargé d'af-
faires des Etats-Unis au Mexique,
depuis la déclaration faite à Huer-
ta que les Etats-Unis exigeaient le
salut de vingt et un «oups de ca-
non au drapeau américain. Ce
manque de nouvelles fait supposer
que Huerta ne èdera pas, è
Le président Wilson a annonce
à certains membres du congrès que
la question ne serait pas portée
devant eux pour le moment: on en
déduit que le président Wilson
s'attend à ce que les négociations,
à le l'ultimatum, durant
plusieurs jours, ?
Voici, en résumé, les faits notol-
res de la journée:
1. Le gouvernement est décidé à
obtenir du Mexique des exciises
pour «différentes insultes aux E-
tats-Unis, dont l'incident de Tam-
pico, l'arrestation d'un vaguemes-
tre à Vera Cruz et l'interception
déclaré
propos
nublicité aux aceusations. de M.
Dugal.
li
LA CRIMINALITE
A MONTREAL
par ln censure d'une dépêche k & 2e
er À de Washington N M. | Elle exigerait une augmenta-
O'‘Shaugnessv :
9, Le président, dans une confé-
tion du corps des policiers
et de la chambre des représentants,
demanderait au
congrès d'approuver sà manière
d'agir;
3, Le président croit que
Mexique cèdera aux demandes des
Etats-Unis et évitera la guerre:
1, M. Bryan a déclaré qu'il n'é-
tait nullement question de rappe-
ler M. OïShaugnessy de Mexico:
5. Le département de la marine
a anoncé que les canonnières “/a-
ragosa” et “Progress0” ont quitté
le port de Tampico:
6. Le département de Ia marine
a décidé de faire une démonstra-
tion navale sur la eôte du Pacifi-
que ; 8 7 R
7. M. O'Shaugnessy n'a envoyé
Montréal, 17.—A la suite des
crimes nombreux-qui sæ "sont suc-
cédés depuis quelques mois à
Montréal, le chef Campeau a in-
sisté auprès des autorités pour fui-
re augmenter l'effectif de da force
municipale de 200 ‘hommes. La
même demande a été faite l'an
dernier mais iln'en’a été nommé
aue cent, Lexdépartement. d'hygriè-
ne demande aussi plus d'argent
pour sa rforganisation. Le pro-
gramme «d'améliorations perma-
nentes cette année englobera 1,
500,000 et avec divers autres pro-
blèmes à l'étude par le burean de
contrôle, le budget de la ville sera
porté.de $12,500,000 à 14 millions.
: ———" D
aucune nouvelle indiquant un ;
changement dans l'attitude de UN DR:
Huerta. RAME
Les croiseurs #Pittsburg”, *"Ma-{
ryland”, “Cleveland” 20 Chattn-
nooga”, de transport “Buffalo” et:
les charbonniers “Jupiter” et "Sa
turne” ont recu l'ordre de se tenir
prèts à partir.
La flotile des torpilleurs de la
flotte du Pacifique, qui se trouve à
San Pedro (Californie). a été avi-
sée d'avoir à attendre dans ce port
l'ordre de l'amiral Howard d'aps
pareiller pour n'importe quel port
du Mexique.
Montréal, 13.—Francisco
Baptista, un Italien âgé de 25 ans,
a été transporté à l'hôpital Notre-
Dame. hier. Pendant une querelie,
le de revolver dans la région ab-
dominale, Les médecins déclarent
cependant que Je blessé n'est eu
danger de mort. d
Le drame s'est déroulé au nu-
méro 545, rue Lagauchetière, mais
il a été impossible pour la police
‘obtenir des À j
motifs et les-auteurs.de la querel-
le, persume ayant. voulu.parer.
Le premier soin d'une mère
c'est de conserver ses enfants en
bonne santé. Ils ne le peuvent
être s'ils sont travaillés par les
vers. Servez-vous du remède Mo-
ther Graves Worm Ezxterminator.
R.|
Lrecteurs de la com- |
a décidé de donner la plus grande:
le malheureux avait recu ume bal-
ions sur les
— lenornpie FATAL
A BOSTON
|
|
| —_——…—
PUS personnes périssent
dont cinq femmes et deux
enfants.
#
:
1!
|
Poston, 15.—Sept personnes et
| pas deux, comme l'on croyait tout
| d'abord, ont perdu la vie hier dans
| l'incendie qui a détruit un édifice
ih six étages, coin Commonwealth
LA Long.
| Parmi les victimes, il y à cine
lemmes, M. et Mme J. Éévopd
Power. leur énfant ded eux ans et
\kétr bonne Soht an nombre des
| victimes. Plusieurs des 125 person-
[nes qui œvépaient l'édifice n'ont
échappé à l'incendie qu'en sautant
|dans les filets de sanvotage qui
[eur furent tendus.
| L'incendie éclata dans nn amas
| de déchets au sous-sol et se com-
muuiqua rapidement à tout l'édi-
ce. Deux femmes du nom de
législature du Nouveau- Brunswick Schackford et Bemis se tuèrent en
sautant par les fenétres.
Les pertes sont de $60,000,
220 2 — —
FOTINS POLITIQUES
Quelques rumeurs naissent
de la venue des prochai-
nes élections.
Montréal, 17.-—H'un de <eux
jui s'occupent le plus activement
de l'organisation libérale à Mont-
réal, a fouvni, ce matin, à votre
correspondant, des renseignements
très intéressants sur le résultat
d'un caucus des présidents de
clubs libéraux, qui a été tenn à
Montréal dernièrement.
|
|
re dans le quartier Saint-Jean-
Baptiste, aux dernières élections
municipales, avait été simplement
un essai fait par les Israélites
pour connaître leur force dens
vette partie du comté de Maison-
neuve, qui sera probablement dé-
tachée, et qui, nvec In division
Saint-Louis, formera un nouveau
comté fédéral,
Le candidat juif, comme on le
sait, était M. Joseph Miller, orga-
uisateur libéral israélite à Mont-
réal.
Or cet essai a permis aux Juifs
de décider qu'aux prochaines élec-
tions générales, M. Abraham Blu-
menthal, échevin actuel de Saint-
Louis, sera le porte-étendard isra-
élite,
D'un autre côté, M. A.-P. Pi-
geon, maître-imprimeur de cette
ville, a signifié sa ferme intention
d'être le candidat libéral dans la
nouvelle division aux prochaines
élections.
Ordre a été donné à tous Îles
clubs libéraux, par M. Sévérin
Létourneau, organisateur du par-
ti, ici, de se préparer immédiate-
ment, en vue d'élections générales
à l'automne.
+++
Montréal, 16.—4Le “Daily Mail”
avant publié que M. Godfroy
Langlois. député de Saint-Louis.
avait sa nomination comme çom-
missaire de la province de Québec
à Paris. un correspondant a de-
mandé à M. Langlois ee qu'il y
avait de vrai dans la nouvelle.
Absolument. rien, a-t-il répon-
du. Pas plus vrai et pas plus pro-
bable que ma nomination de Con-
siller législatif.
D'ailleurs, rien dans le statut
provineial n'a encore été inséré
relativement à la représentation
de la province par un commissai-
re à Paris.
——— 240 0 -0—
ARRESTATION DE
CAMBRIOLEUR
Le. na
Un ex-policier est pris en
flagrant délit.
— —-
Montréal, 16,—Greorge Robin-
son, âgé de 29 ans, un ex-consta-
ble de notre corps de police, a
comparu, ce matin, devant le ma-
gistrat sous prévention de tentati-
ve de cambriolage,
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la police qui accourut sur les
lieux.
Se voyant pris, Robinson santa
d'une fenêtre du second étage
dans la rue, mais fut capturé, Sur
lai on tronva mn revolver 92,
chargé de 2 balles.
Robinson a servi trois aps com-
me constable. “L'automne dernier
il était renvoyé de la police pour
ivresses trop fréquentes.
——— 0 2-2 — ——
Les fleurs portent leurs par-
fums comme les arbres portent
leurs fruits, er
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il “ette méme gaieté chrétienne, était | TM "ons ire à les emian ab. | mr
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Mardi dernier, le enfants de de nos paroissiens, \re Beaupré sont de retour de leurs|},, trivatiler. économiser qui sel d L
lécoie paro ile et du couvent M. le Curé, malgré les nombren- | homesteads; près de Brondvalley, sont adonnés à “l'eau - de: - feu =
nt do une intéressante séance Patiwnes des lor offices de la! : re é. w æ + .
ie t à LS M fatigues des longs offices dk la | Man. sont pauvres et traînent une vie! M. Raoul Reed, de Saint-Boni-
n l'honneur de notre euré M, ne &ainte. noûs n mi sté| * pr , pa
Ba | 7, Semaine : + En Do manifesté | At misérable, Beaucoup d'entre eux|face, est venu passer les fêtes de
ast ia 1 Lie paro W . 'ois e plus 6 sieurs à s chasseur cd. "4 . : | p: : Rae
“| , " | encoi fois de plu n bon! } " ieurs de no Rs æurs ont [sont appelés à disparaître dans la! Pâques chez son oncle M. Adélard
hay Ê pl ur À . gout pour les dé orations, OT fait LUS chasse: déjà un gran | plus honteuse. des misères— anti l'rottier, Ilen a profité pour frire
[i 1 Fleurs naturelles aux mt sx re À pre d'outardes ont passé dans! Guement par leur faute, pour avoir|une partie de chasse aux lapins.
| en cr: leurs each ps. le leur verdu-|la marmite, [trop aimé la “traite” et la “bou- d'u
den es el aq, FCO < leurs fleurs le maître-au-| 4 CS HBtér
LA L / . : à teille”, Sachons profiter de ces .:
% à : ne Darretie (gl, En un mot toutes les décora- Le mauvais temps. prédit par | exempies mes dé rs compatriotes |. Melle Jeanne Daoust, de Maki-
1 La ñ fat & " y . . . . . , 6 Î L » à L . s LA + 4 N F « , , IV .
Len TRDGES DRE. pic k tions étaient artitisquement dispo-| notre ‘Foster est arrivé, “Il pleut. |; nous ne voulons pas nous aussi [PAK était de passage chez son on-
Marie, une toilette de lit brodée à! 4, ‘lil ple reère’". et la terr sy] | + à "9" lcle M. Patrice Trottier.
! vero: en | sée. FT RUEUTE M il pleut bergère"', et la terre € | tomber au dernier rang de la so-
A main, 12. ICROEIMAIN Lex Do. La messe “Schola Paroissiale”! plusieurs endroits est couverte ciété. Pas trop de “petits coups # % #%
Mine MeDonald, au nom des Da-!s,4 11 ties ar leld'e: +roirait ndemai RUN : . FFE
1 gr Ant Popper fut chantée en parti par l'eau. On se croirait au lendemain et avons peur des effets funestes! (M. Robert Doucette était en
nés de Sainte-Anne, presente : hoeur, ainsi qu'un cantique:|du déluge. de la “bouteille” pou naide ‘à: Eaurier dimanche
uré une jole bours “Chantons l'hvmne de la victoire." | (Si cela continue on sera forcé de D n. D: | En avt in él lominte id À ares à
Josette da dde li CRT 2E Le là Vous trouverez dans ce district | SES
Nous nous souviendrons long-|faire signer des pétitions et de les peu de homestearls mais en retour|
Ain ferait bien de montrer! temps de l'éclat de cette belle fête! présenter à notre prophète pour | ous ponvez acheter de bonnes! Melle Berthe Trottier est venue
welque indulgence "pour Sikiniki°de Paques 1914. [qu'il cesse de nous prédire de }a| les fêtes de Pâques chez son
Il Donne Entière Satisfaction
la boite 10c.
10c.
Le
DERNIER DES MOHICANS
PAR
FENIMORE COOPER
Roman de
La Liberte
Personne n'entendit ces paro [si e trou; ils s'élancèrent hors
les; ces hommes n'avaient plus | le la caverne, et, se trouvant en
d'oreilles: toute leur âme était! face de la montagne qui s'élevait
passée clans leurs veux; ils aper-[à pie devant eux, tls furent pour-
vevuient, s'étant rapprochés à l'ai-|tant assez favorisés pour voir le
de d'efforts héroïques, Magua quifchemin suivi par leurs ennemis.
indiquait à deux Indiens, empor-! Les fugitifs, engagés dans une
tant Cora à demi plüanée, la route | vaste
qu'ils devaient tenir, A ce mo-
ment, la jeune fille et ra vis-
seurs, aussi bien que le cruel Ma-
gva, parurent suimtement
\ anfractuosité qui séparait
* massif des rochers creux de la
montagne ell gravissaient,
lroite et pres-
lisse, ul sentier escarpe €t ro-
le-même,
sur cette muraille
lairés que
es
|
|
|
|
par une vive lumière pénétrant |cailleux, Uneas et le majer, s'ai-
tout coup dans la caverne: leurs!dant des mains, s'étaient” déjà
ombres parfaitement dessinées se!lancés à leur suite; le chasseur,
projetè re! t une minule sur \lembarrassé par son arme et ne
paroi,de l'évroit passage, puis tout | voulant point s'en séparer ni cou-
disparut rir risque cd “endommag r,' se
le sorte de 2 lésit, I em laissu leévancer ar s letines
portement de colère et de rage|compagnons. Ceux-ci franchirent
surexcita tellement Uneas et Hey-|en un instant des roes, des préei-
|
qu'Numains is arrivèrent à temps}tances, leur eussept paru Inacces-
pout ir une ouverture, dun: bles: bientôt même le major an-
flane du rocher, qui allait se re-[glais fut contrumt de rester en
fermer comme ils l'atreignaient.|arrière, cédant le pas à Unens.!
les broussuilles mi t Néanmoins tons
Lis écartèrent ue rien n'arrètai
instant soulevées, puis ruines LLes trois gagnerent rapidement du
plus! pices qui, en toutes autres cireons- |
terres à un prix raisonnable et à!
des conditions faciles
inents. |
Je vous engage donc, mes chers!
compatriotes, à venir visiter notre!
contrée, Renseignez-vous auprès!
|
|
| pluie. |
; de paie-
} von, ] |
M A D 4
DUCK LAKE
Po A de MM. Gervais, Gagné, Doucet-
te, Courchène—si vous êtes Cana-
diens—et MM. Dubois, Forestier,
Blanchard, Duez, Pezerie, Lamau-
rice si vous êtes Français, et de vo-
tre humble serviteur qui a été au
service de l'Immigration sous Je
gouvernement Laurier, Ne me de-
[mandez pas pourquoi je n'y suis
| plus.
| Avant de terminer, j'ajouterai
Disont tout de suite que Duck|qu'au point de vue religienx et
| Lake est un centre mixte, maisiscolaire, vous trouverez à Duck
|surtout français, situé sur le C.| Lake tout ce qu'un coenr catholi-
N. R. entre deux villes populeusés|que peut désirer.
prospères et pleines d'avenir: Sas-| Le Révérend Schmidt, prêtre
{katoon et Prince-Aïlbert, suisse, qui dessert la paroisse, est
Le sol y est excellent. Le rende-| tout à ses ouailles et sern toujours
Duck Lake, Sask.. 13 avril 1914.
| A mes chers compatriotes des
| Etats-Unis et du Québec.
Permettez que j'attire votre at-
|tention vers un des coins de terre
Îles plus avantageux au point de
| vue agricole de la Province de la
| Saskatchewan, je veux dire Duck
| Lake.
}
asser
+ M. Patrice Trottier, - Melle
Trottier enseigne la classe près de
Deloraine, Man.
Yvette.
—— - 2-22 2——
PIGEON LAKE
M. Frank Fitzpatrick est reve-
nu parmi nous très enchanté de
son homestead, T1 est allé en voya-
ge d'affaires à ‘Winnipeg.
+ +
MM. J, Carrière et Louis La-
plante, de Saint-Eustache, sont
venus nous visiter. Ils furent les
hôtes de M, Vivier.
+ %
M. L. Thibert est en promenade
chez son oncle M.,- NX. Barron
à l'Ouest de Pigeon Lake. Il est
iment en moyenne pour le blé est! heureux de vous recevoir à brasitrès satisfait de son voyage.
FER sur les Hurons. Cora, tou-| “Femme, choîsis enfin, ou le wig
jours maitresse d'elle-même, op-|wam ou le couteau du Renard-
posait à son enlèvement toute la! Subtil!"
|résistance possible, et contraignit| Cora ne tourna même pas la té-
ainsi les guerriers qui devaient la[te pour le regarder: une expres-
porter à une marche plus lente et}sion céleste ilhimunait son visage:
plus favorable à leurs ordonna Los veux levés vers de ciel, les
res, [mains étendues, elle murmura d'u-
Uncas, au milieu des périls in-[ne voix douce, angélique :
calculables de cette route difficile, “Mon Dieu! je sus à toi. Fais
avait pris un peu au-dessus du|de moi ce qu'il te plaira!”
sentier suivi par Magua: arrivé à| Magua reprit encore d'une voix
la même hauteur sur le flane de la | rauique et d'un ton sinistre :
|montagne, et séparé des ravisseurs “Femme, choisis !
| par un abîme, il s'arrêta tout à| La fille de Munro, continuant à
coup sur le haut d'un roc, et, agi- | prier, gardait sur son visage une
tant son tomahawk, il s'écria : inaltérable sérénité: ses yeux é-
“Arrête! chien de Wyandot, ar-[taient toujours au ciel, æs lèvres
rête !” é {doucement remnées annonçaient
Cora entendit sa voix; à son|que ses supplications suprémes n'é-
tour elle s& prit à dire: Prison même pas troublées par les
“Je n'irai pas plus loin!” Et.|atroces menaces qui retentissaient
|s'arrachant des mains des: deux!à ses oreilles, Elle ne répondit
| guerriers mingos, elle se retourna | point à la demande de Magna : el.
vers Magua et lui dit: Tu pairs! le ne l'avait point entendue,
jme tuer, misérable Huron! mais. Le Fnron, lui, tremblait de tous
[tu ne m'obligeras pas à te suivre!ses membres en présence d'une
plus longtemps !” | victime aussi résignée: il hésitait
Les deux Mingos, qui l'avaient! encore: tout à coup il leva le ras.
lressaisie, levèrent sur elle leurs! puis, avant de se résoudre à frap-
|tomahawks, et, avec une joie eruel-| per, il le laissa retomber. Quel
le qui éclatait dans leurs regards, combat furieux se livrait en son
ils se préparaient à la frapper.| âme! {1 était en butte aux contra-
Sans Corn et la nécessité de l'em-|dietions les plus violentes, Une se-
porter, depuis longtemps déjà ils!conde fois il leva son arme mena-
auraient été en sûreté, Mais Ma-! cante, il fallait bien en finir: le fé-
gua ne l'entendait pas ainsi: il ar-!roce Huron ne pouvait pas hésiter
réta leurs bras, leur arracha leurs| plus longtemps, son orgueil ne lui
armes, et, les jetant Join de lui, à! permettait pas d'avoir pitié d'une
son tour 1l tira son couteau, et! squaw de couleur blanche, et d'ail.
encore ; tout à il leva le bras,|leurs la pitié n'était pour rien
t oup il |
avee Une voix qui malgré lui trem-}|dans ses hésitations, Cette fois il
blait sous la violence des passions! était bien décidé à frapper, mais
les plus opposées bouillonnant aulau même instant un erl menaçant
| fond de son âme perverse, il dit: |retentit dans les airs au-dessus de
HIER |
Le
la tête du Min: c'était Uncaslan coup si traîtreusement porté
qui, hors de lui, ne se possédant
plus, venait de se jeter du haut
d'un rocher sur l'étroit espace où
son ennemi s'était arrêté avec sa
malheureuse victime. Magua, en-
tendant ce cri terrible, leva les
veux et se retourna, sans lâcher sa
captive: profitant de cette courte!
distraction de son chef, un des
Hurons, témoin de ses hésitations,
plongea rapidement son couteau
lans le sein de la jeune fille.
Le Renard-Subtil se retourna à
temps pour reconnaître d'où par-
tati le coup. Son ami, qui l'offen-
sait ainsi mortellement, se reti-
rait déjà; il se précipita sur lui et
allait l'atteindre et le
quand Uncas tomba entré eux.
Alors la fureur du terrible Hu-
ron, rendu encore plus féroce par
le meurtre qui venait de s'accom-
plir sôus ses veux, $e tourna con-
ire le Mohican: wvant qué celui-
ci eût eu le temps de se relever;
il lui plongea son poignurd entre
les deux épaules, et, en commet-
tant ce lâche attentat, il poussa
un eri formidable où ïl y avait
|
plus de désespoir que de triom-
phe,
Un<as, mortellement atteint,
trouva encore la force de se rele-
ver: comme une panthère blessée
par um chasseur bondit sur son
ennemi, ainsi le jeune delaware
sans souci de son sang coulant à
flots, se jeta sur le meurtrier de
Cora et l'étendit mort à #5 pieds,
Mais cet effort avait épuisé ce qui
lui restait de vigueur: à son tour
il tomba à terre, non loin de l’en-
droit où gisait la pauvre fille de
| Juno, qui n'avait point suvécu
châtier, ou quatre fois son couteau dans la
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ne à mille pieds au-dessous d'enx,
que ne l'entendit et ne comprit en
méme temps sa signification, Ce
cri sauvage fut suivi immédiate.
ment d'une exclumation terrible et
pleine d'angoisse : elle s'échappait
des lèvres du chasseur, qui sélane
ca, comme soutenu pur une puis:
sance invisible, franchissant les
rocs et les ravins, pour rejoindre
le meurtrier, I n'y avait plus
d'abstacles pour lui: son pas ra-
pidé était aussi sûr que sil eût
marché dans la plaine: cet hom-
me n'avait plus rien à redouter, il
avait trop bien entendu Je sens res
doutable du eri de Magua ; et, Un-
cas mort, que ferait le chasseur de
son expérience, de son habileté, de
sa vie! Quand il arriva sur le lien
du masssere, il ne t'ouva plus que
les endavres des victimes, Il dés
tourna la tête; ï] ne voulait pas
voir Uncas mort,
La montagne se dressait presque
par le cruel Mingo, :
Les fils des Lenapes, le dernier
les Mohicans trouva encore dans
cette extrémité, assez d'énergie au
fond de son âme vaillante pour se
redresser à demi et pour lancer
au Renard-Subtil d'intrépides et
fiers regards, lui marquant pur là
son mépris'et lui disant clairement
e qu'il eût fait si ses forces ne
l'avaient pas déjà abandonné. Mu-
gun, toujours impitoyable et bar-
bare, revint vers le Cerf-Agiles 11
le saisit par le bras, le souleva à
demi, et, le voyant dans l'unpos-
sibilité d'opposer aucune résistan-
ce, il lui plongea froidement trois
RE RÉ ES À RE
poitrine,
Unens ne poussa pas une plain-
te, ne détourna pas son regard
plein de mépris; impuissant à
rendre les coups qu'il recevait, il
rendit le dernier soupir, gardant
sa fierté et son intrépidité. perpendisulairement devant luis
“Grûce! grâce! Huron, grace!!le malheureux chasseur ehercha
criait d'une voix lamentable le
major Heyward du haut du roc
où ibavait suivi Uneas, et d'où
celui-ci s'était précipité; grâce!
aie pitié de ton ennemi, si tu venx|
qu'on ait pitié de toi!”
partout «lu regard le féroce Ma:
gua : 1} aperçut âu haut d'un ro-
‘her une silhouette menaçanté qui,
tenant les ‘bras tendus, Jançait
dans une direction voisine de l'en-
| droit où 11 se trouvait une énorme
Magua redréssa Ja et.| pierre; 11 avait déjà levé son fu-
comme un triomphateur, 1} mon-! sil, quand il reconnut les grandes
tra au jeune officier son couteau, | jambes et les longs bras du musi-
encore fumant du sang de sa vic-{cien, David la Crumme, Comment
time; puis, étendant son bras et|avait-il fait pour se hisser jusque-
rédressant sa taille, il poussa un|là? Quel ennemi invisible pour
cri si furieux et si sauvage, oùl|le chasseur menacait-il ainsi avec
l'Indien exprimait si nettement la! tant de courage !
joie féroce de sa barbare victoire,! /énorme pierre, vigoureuse-
qu'il n'y eut pas 1n guerrier dela-|ment lancée, l'avait été aussi fort
ware où huron, parmi ceux quifadroitement ; l'unique compagnon
combattaient encore dans la plai-[qui était resté au chef huron fut
téte,
!
1
Daho
220 RP na mme
ne
HAYWOOD
nm
( e prirtemps nous rece |
tot l colons le la province de
Qué ju viennent augmenter |
wmnibrre des Canadiens-francéais| mr
ne Ouest. d'insteras cs ‘0 |{Ume révélation sensation-
‘ faire leur choix danse
oronte Cara lennes-françai- nelle.
{ t peser pour ba ueoup PRE
11 ralat qui déterminera
s endroit où s'établir. De la C'roir (29 mars 1914) :
Da ne paroisse canadienne-
franceu is æ trouve pour is]
uilieu des siens: méme
le inesne CrovAance,
! tre motif qui doit aussi
le c'est s'établir près
gne dé chemin de fer. C'est
in g | avantage, Etre ton
de q L des villes
ente des denrées pour le euhti-
kil
méprennent quelquefois sur les
sentiments de l'empereur Gnillau.
me à l'égard de l'Eglisæ, Tantôt,
var des discours retentissants, le
aiser sernble faire solennellement
profession de foi en la
du Christ; tantôt. par
léclarations non moins
diviniié
d'autres
retentis-
é ur x bon santes, empreintes de rationalis-
« 1 toute s ur x
( 1] r . : t Lab protest int, il vide son € redo
nain d'oeuvre es L Reg +
" mi doit autant que possible de toute signification réelle, Ainsi
facile à
e terre
mettre
” { t pour éela que Île
! M 4 " bon pays pour les
‘ 10 te
F1 un! | dl 4 places qui
t ces avantages, Elle est
to entièrement de Fran-
us et Canndiens français. Une
petite église na été bitie en 1908,
Nous avons un prétre résident de-
janvier 1914, C'est un Cana-
en-fra 5, Mn sera donc cer-
inerne ien reçu par le futur
Quoiqu'il soit parmi nous depuis
il a déjà conquis l'estime de
to paroissiens, Depuis son
td \ orné notre église d'une
dche et d'un joli harmoninmm.
N ivons une école tenu par
{ ulien-francais: cette école
toujours été tenue par un insti-
tutenr « itholique de langue fran-
caiæ, Nous sommes certain qu'el-
rester,
La population de Haywood est
environ 200 âmes, tous catholi-
ques de langue française. Nous
nimes desservi par là ligne de
chemin de fer Canadien Pacifique,
Ce rapide passe deux fois par jour
En plus nous avons ce que beau-
coup d'autres colonies n'ont pas:
le Grand Nord qui va à Portage
la Pruifie passe à trois miles de
Ilavs la nous mét en com-
munication avec plusieurs autres
ood. Ce
grandes lignes tel que le Grand
Trot Pacifique, qui vont de
+ à l'ouest, Cela nous évite de
asser par Winnipeg pour aller à
villes de l'Ouest, tel que
PBattleford., etc,
nines
Il reste encore des terres à ven-
dre iei qu'on pourrait acheter à de
bonnes conditions. Nous avons de
la place pour 25 à 30 familles et
notre désir est que toutes ces ter-
res soient achetées par des Cana-
liyns-françcais afin que notre colo-
nt entièrement catholique et
francaise, Je conseille douce à tous
ut
les pères de famille qui ont l'in-
tention de venir dans l’ouest ou
qui y sont déjà mais qui cherchent
à se placer dans un milieu où l’on
parle la belle langue française de
voir Has wood avant de fai-
choix.
[h il
ntages
venir
re leur
persuadé, vu tous les
qu'offre notre place,
endroit augmenter le nom-
le leurs compatriotes à Hay-
wood, ce qui fera de notre place
l'une des plus fortes paroisses ca-
nudiennes-françaises de l'Ouest,
Un Fi ançais canadi ñ
écrasé par sa chute, et Magua lui-
me dut quitter un abri qu'il a-
“uit trouvé à peu de distance de
l'endroit où Oeil-de-Faucon était
cherx her.
Celuisci le vit alors sortir d'une
sorte de grotte où il s'était dissi-
!
Ven M
font les pasteur protestants alle-
mands qui, en grand nombre, ont
abandonné le dernier reste des vé-
et
saints
professent k
Symbole des Apôtres. Ils récitent
ritables chrétiennes
jurent
Evangri les
‘TOVan es
néanmoins sur les
qui
effectivement le vieux Credo de-
vant l'assemblée de leurs fidèles,
tout en faisant cette restriction
mentale que chacun peut entendre
et comprendre cette formule anti-
que et véritable d'après 5 COnViC-
tions personnelles: pour eux, tout
en se servant (les termes consacrés
par la tradition chrétienne, ils se
réservent de leur donner, dans
leur for intérieur, et même exté-
rienrement et en dehors de leurs
fonctions eultuelles, une interpré-
tation diamétralement opposée au
sens littéral.
De ur dise OUI8
Guillaume I]
de méme,
Les L atholiques de l'étranger se !
nombre
| Œn Allemagne existe le
|uminominal et, en principe, la re-
| présentation du peuple dans la
| Proportion d'un député par cent
mille habitants. Cependant, c'est
Île recensement de 1867 qui, au-
| jourd'hui encore, sert de base à la
| répartition du nombre des man-
Perlin, en
| dants parlementaires.
| 1867, commptait six cent mille âmes
let s'est vu attribuer senlement six
|
!
trois millions et aurait droit à
trente députés au moins, qui tous,
robablement, seraient socialistes.
Len est de même pour toutes les
grandes villes et les arrondisse-
ments industriels de l'empire dont
la population a augmenté dans des
proportions formidables alors que
lnns certains arrondissements ru-
raux elle a plutôt diminué. Si lu
parlemen-
(aires venait à être adaptée à l'é-
tat actuel de la population, au-
jourd'hui déjà le parti socialiste,
qu est le plus nombreux, le plus
“ompact, le plus discipliné et le
mieux organisé de tous les partis
politiques du monde entier, serait
an Reichstag en forte majorité.
répartition des sièges
La situation parlementaire ac-
tuelle est donc purement fictive.
Elle repose sur une mesure législa-
tive artificielle qui, à la longue, ne
résistera pas à la terrible poussée
du socialisme montant.--Le seul
slt Mit OH ‘ln COS
ment des idées subversives en Al-
lemagne est le catholicisme, [4
peuple catholique allemand, qui,
dans sa grande masse, est awjour-
d'hui encore foncièrement reli-
gieux, oppose à la propagande
contradictoires. |socialiste ‘une force de résistance
agit à peu près ineomparablement
Lors de son avant der-{que le peuple protestant. L'influ-
plus grande
nière visite à Aix-la-Chapelle, ; ence relative du catholicisme gran-
ville et centre d'une contrée fon-
cièrement catholique, le kaiser n
prononcé un discours édifiant au
plus haut point pour les braves
gens qui sont encore habitués à
laisser aux mots leur véritable si-
gnification.
Citant un texte d'un épître de
saint Pierre, l'empereur, à Aix-la-
Chapelle, comme un second Char-
lemagne, a déposé si couronne et
tout’ son empire aux pieds du
Christ crucifié, Quinze jours plus
tard, à l'autre extrémité de l’em-
pire, en Silésie, le même Guillau-
me II a prononcé un discours em-
preint d'un rationalisme protes-
tant tel qu'il paraît exclure toute
foi en là divinité du Christ.
Catholicisme et protestuntime
Alemagne.—Cette attitude
singulière de l'empereur n'a pas
manqué d'exercer son influence
sur le peuple. Certes, il reste en-
core des croyants dans le vieux
sens du mot parmi les protestants
allemands; mais ils sont très clair-
semés, Les dirigeants, en grand
nombre, cherchent à imiter l'em-
pereur: ils font parade d'un é-
(L
eqrum religieux, qui dans bien
des cas n'est autre chose qu'une
hypocrisie conventionnelle. Le
peuple protestant, au contraire,
dans sa grande masse est incroy-
ant au point de vue religieux, et
socialiste en politique,
Si actuellement au Parlement
de l'Empire les socialistes, tont
en étant le groupe numériquement
le plus important, sont encore en
minorité, c'est grâce surtout à une
législation très arriérée et très in-
——_—————_—_———r mm
dit même d'année en année par
suite de la diminution si considé-
rable que Ja natalité subit surtout
parmi la population protestante,
D'après le dernier. recensement,
les vatholiques forment en Alle-
magne 366 9-10 et les protestants
615 9-10 par mille habitants, Dans
le royaume de la Prusse, la popu-
lation est de 363 1-10 pour les ca-
tholiques et 618 9-10 pour les pro-
testants, et cependant, à l'heure
actuelle, déjà en Prusse le nombre
des enfants catholiques en âge sco-
laire égale presque celui des pro-
testants. L'avenir est à la jeunes-
se, donc au catholicisme. Le pré-
tendu christianisme sans dogme,
ouvertement professé déjà par
Guillaume Ier et plus encore par
Guillaume IT, descendant dans les
classes populaires protestantes,
s'est traduit en impiété et en es-
prit révolutionnaire, tout comme
le voltairianisme de la société fran
caise du XVIITe siècle, Le eatho-
licisme est resté le seul fondement
solide sur lequel la dynastie des
Hohenzollern puisse s'appuyer.
Cette situation ne fera que s'aceu-
muler encore à l'avenir, grâce à
l'écart si notable entre la natalité
dans les familles catholiques et les
fumilles protestantes (en moyenne
cinq contre trois).
L'empereur et son entourage
immédiat paraissent aveuglés sur
le danger dont la décomposition
du protestantismemienace la dy-
nastie, l'Etat et la société, Ils sont
loin surtout d'estimer à leur jus-
te valeur les réserves profondes
de forces défensives monarchiques
vote
sièges au Reichstag, Aujourd'hui.
|le population de Berlin dépasse
trompé dans son attente: ses pieds|de rocher en rocher, sans: pousser
n'atteigmrent pas le roc sur lequel! une plainte, jusqu’au fond de la-
il voulait sauter, il retomba en ar-!bime qui devait lui servir de tom-
rière; ses mains seules, jetées en| beau.
avant, purent saisir quelques! XXV
broussailles auxquelles il se retint| Le lendemain, au lever du soleil,
sur le bord de l'ubime, 1! 1l resta
nu Le Renard-Subtil passa
froidement sur le corps de son
dernier guerrier: il franchit d'un
bond une large anfractuosité de
\ montagne, et wagna sur les ro-
hers un point écarté d'où il pou-
vait braver les efforts et les mena-
ces de David, qui avait ramassé
une seconde pierre et dont les
veux brillants d'indignation indi-
quaient une étonnante ardeur, Il
devint dès lors évident pour lui,
comme pour ses ennemis, qu'il al-
lait trouver hors de
tout danger; pour assurer sa fui-
te il n'avait plus qu'à franchir
d'un saut un précipice, au delà
duquel il mwtrouygrait toute séeu-
rité, Sa conviction sur ce point
était si profonde, qu'il s'arrêta a-
vaut de prendre son élan, et jeta
sur le chasseur un regard ironique
et méprisant, puis il lui eria :
R suspendu au-dessus du gouffre,
Ocil«de-Faucon, toujours arrêté
au milien des victimes sanghintes
de Magua, ne le perdait point de
vue, Cet intrépide guerrier, dont
tous les muscles étaient si solides,
sentait ses membres agités d'un
tel tremblement, que le bout de
son fusil à moitié levé flottait en
en l'air comme une feuille sèche
agitée par le vent. Le Renard-
Subtil, dans la sitnation piteuse
où il se trouvait, n'avait point
perdu la tête, it ne se consuma
point en efforts inutiles: sentant
sa main solidement fixée, il laissa
son corps retomber de toute la lon-
gueur de ses bras+ il appuya, pour
se reposer un instant, ses pieds sur
un escarpement de rocher, puis,
rassemblant ses forces, il essaya de
remonter sur la crête du phteau
qu'il voulait atteindre. Sa tentati-
bientôt se
“Les blanes sont des chéens! Les|ve réussit; il parvint à ramener
Mohicans, ss genoux sur Je bord de ]a mon-
kes Delawares sont des;
femmes! Magua, le grand ehef, le !tagne,
courageux guerrier, laisse leurs! Le chasseur, immobile et utten-
cadavres sur les rochers afin qu'ils {tif, le coucha en joue au moment
seprent de pâture aux corbeaux !|où il était ainsi replié sur lui-mé-
Mécua est un grand chef, un vail-[me, Par un effort surhumain de
laut guerrier! Les blanes sont des | volonté, son fusil se fixa dans ses
npA | e : : rs
chiens ! Lmrains plus calmes, et il lächa son
Avant prononcé avec enphase | coup. Les bras du Huron se déten-
ces paroles, il poussa un éclat de|dipent subitement, ses genoux lé-
rire effravant, puis se déeida enfin |chèrent l'appui de la montagne, et
à prendre son élan pour franchir !|il retomba en arrière, jetant enco-|
le.dernier obstacle + le séparait re une malédiction à son ennemi.
envore de la libert
: mais !l fut|Il roula comme une mass ue
le camp des Delawares ne présen-
tait plus que des scènes de désola-
tion et de douleur, Il ne s'agissait
plus de marcher aux armes: l’en-
| thousiasme guerrier qui s'était em-
paré la veille de toute Ha nation
était vite tombé: les Delawares
avaient vengé leur ancienne inimi-
té et leur nouvelle querelle avec
les Mingos: la peuplade de ces
derniers étuit détruite, les vieil
lards et les quelques femmes qui
restaient encore ne pourraient Jja-
mais rejoindre leur pays d'origine
et reconstituer la tribu, Le campe-
ment qu'avait occupé la peuplade
vaineue offrait à l'œil le plus tris-
te spectnela: des nuées de eorbeaux
se dlisputaient deurs restes Hidenx,
que personne n'avait pu s à
ensevelir, Ces lugubres p +
poussaient des eris sinistres, s'a-
battant par bandes sur les mon-
ceaux de cadavres: puis, repus.
lassés, ils reprenaient leur vol
vers la forêt, emportant dans leurs
serres des débris sanglants qu'ils
laissaient tomber dans l'espace
quand, de leur oeil vif et percant,
|ils distimguaient dans Les bois
d'autres cadavres laissés sur les
divers <hamps de bataille où les
hasards d'une lutte aussi meur-
\trière qu'acharnée avaient prame-
| né, de l'aube jusqu’ la nuit. la dé-
| Vastation et la mort. Les frontiè-
res des Etats européens offraienr
| souvent de pareils spectacles; il
Le ed tt
ét socitles qe toile. encore la
grande mass du petpie Catholr
ue allemand. De rernps à autre,
est vrai, Guillaume I gratife
l'un ou d'autre résæniant de
l'Eglise eatholique d'üne abon-
dante aspersion d'eau dénite de
cour: mais, au fond, il est veaté
très hostiles catholicisme. L'im-
vératrice ne fait même guère
mystère de son étroit fanatisme
antiromain. Le parti du eentre,
qui. nutrefois, sous Wimdthorst,
était un parti d'opposition et
marehandait à Bismsrek tous les
crédits jusqu'a derrier liand, est
aujourd'hui complètement domes-
tiqué et vote toutes les proposi-
tiüns gouvernementales presque
sans les discuter, Si le chef incon-
resté, quoique non officiel, dn cen-
tre actuel. Jnkes Bachem, de Co-
logne, prétend que le centre _est
encore tel qu'il a été et qu'il est
et qu'il restera à l'avenir, cette n'f-
firmation est en contradiction ma-
nifeste avec les faits les plus pro-
bables, abstraction faite méme de
l'énterconfessionnalisme, cette
triste nouveauté préconisée par
Bachem à l'instigation du gou-
vernement de Berlin. Néanmoins,
le gouvernement continue à trai-
ter les catholiques comme des ci-
toyens de seconde classe, Cette si-
tuation est docilement et humble-
ment acceptée, Ii ne vient même
pas à l'idée des catholiques alle-
mands qu'un ministère prussien
puisse être, comme l'ancien minis-
tère hoilandais, par exemple, eom-
posé de catholiques et de conser-
vateurs protestants dans la pro-
potion des forces respectives que
ces deux partis prêtent au gouver-
nement an sein du Parlement. Le
professeur Marti Spahn, si tris-
tement célèbre par son esprit mo-
derniste et son bizantinisme in-
téressé, vient de publier une bro-
chure dans laquelle il approuve
platement l'empereur pour avoir
appelé au gouvernement prussien,
en dehors de conservateurs pro-
testants, encore des ministres ap-
partenant au parti national libé:
ral. I admet comme chose tout à
fait naturelle et hors de diseus-
sion que le parti auquel il appar-
tient lui-même, le parti du cen-
tre, s®t exclu du ministère et ad-
mis seulement à soutenir le gou-
vernement, alors surtout qu'il s'a-
git de prendre la’ responsabilité
des mesures Jes plus impopulai-
res. La profession de la foi catho-
lique et surtout l'adhésion au par-
ti du centre constituent aujour-
d'hui encore, en Allemagne, une
tare qui rend inapte à toute haute
fonction politique, où administra-
tive. Le plus triste de cette situa-
tion, c'est qu'elle ést acceptée avec
une humiliante docilité par le
parti du centre, au risque de fai-
re perdre au parti toute sa popu-
larité et pour lui sa puissance
électorale,
La lettre de la princesse Anne
de IHesse.—{Comment cependant
expliquer cet hveuglement de
l'empereur qui sape lui-même la
base sur laquelle repose tout l'a-
venir de sa dynastie! Au fond de
l'âme de Guillaume TT existe en-
core toute la haine traditionnelle
de ses ancêtres protestants contre
le catholisisme, Elle est ‘d'autant
plus profonde et plus violente que
la politique contraint générale-
ment l'empereur à dissimuler ses
vrais sentiments, De temps à au-
tre, cependant, ces sentiments se
font jour ainsi que cela s'est pro-
duit lors de l'incident
suivant :|expérience de
ve, veuve da landgrave Fré
de: “ Guillaume de i sæ, et fille
ù pritmwe Charles de Prusse, s'est
convertie au catholkisme.
À cette oecasion, Guillaume TI
envova nn télégramme à sa con:
ne pour lui faire savüir que, si e/
e persistoit dans. sa converkion,
elle serait ex lue de la maison
de Hohenzolern et que lui, chef
de la dynastie, interdisait à tous
les membres de cette maison sou-
veraine d'entretenir des rapports
Lies ie avec la convertie. —
le télégramme fut confirmé par
une longue lettre autographe dans
laquelle l'ermmperéur. se laissant
emiperter par un Yiolent necès de
“fureur protestante”, dénigrait le
Pape, les évê jues et les pretres Cca-
tholiques.
Voici textuellement lés passa-
ges principaux de la lettre:
Je hais (Ausse) cette religion
que tu as embrasse... Tu accè-
des done ni]
cette sup retition ro-
dont ÿ le la des-
truction comane le but su pré me dé
Ati hé COouNs 1? [A]
TEL vi .
Cette lettre a été donnée par le
landgrave à Mgr Kopp. Le dé-
funt cardinal l'a soigneusement
conservée comme un doëtument
précieux: mais il n'en a fait au-
cun usage pour que les catholi-
ques allemands ne fussent pas
ébranlés dans leur confiance en-
vers l'empereur,
Aujourd'hui, après le décès du
cardinal, de nombreux
publient des extraits de cette let-
tre, Les catholiques en sont cons-
ternés, Déjà ils s'apprétaient à
célébrer, en 1915, par de grandes
fêtes, l'anniversaire de l'annexion
‘de la province rhénane à la Prus-
se, Le document qui vient d'être
lancé dans la publicité est singu-
ilièrement fait pour refroidir Fen-
|thonsiasme des catholiques pour
ces fêtes, Certes, leur fidélité au
[principe monarchique et à la dy-
nastie régnante n'en sera pas ébran
lée: mais ils seront peut-être œué-
ris d'un byzantinisme qui était de-
venu comme une maladie conta-
gieuse, et ce sera d'autant mieux.
Peut-être l'empereur con-
vaincra-t-il, lui aussi, qu'il a com-
plètement manqué ce qu'il a con-
sidéré comme le but suprême de
sa vie, Le catholicisme, comme re-
ligion, n'a jamais été si prospère
|
!
se
en Allemagne, D'autre part, le
protestantisme est en pleine dé-}
composition, et alors qu'à l'avè-
nement de Guillaume 11 le grou-
pe socialiste du Reichstag comp-
tait dix membres, il en a aujonr-
d'hui cent dix et en compterait
trois cents si la législation électo-
rale tenait loyalement compte de
la situation de fait.
—_— 2002 —
Le plus grand besoin d'un peu-
ple est d'être gouverner: son plas
grand bonheur, c'est d'être bien
gouverné,
Donne une respiration plus fucti-
lea contraction des conduits
de la respiration et l'effort pour
respirer sont des signes très évi-
dents de asthme: ils ne peuvent
résister au remède du docteur
Kellogg contre l'Asthme. L'effi-
cacité dé ce fameux remède est
connue dans tout le monde pour
réussir même dans les conditions
les plus difficiles, Ce n'est pas un
remède non éprouvé, à: expéri-
wmenter mais un que garantit une
plusieurs années.
On sait que la princesse Anne de! Achetez-le chez votre marchand.
muis les résultats éffrayants de la
vengeance indienne ne s'étaient
montrés sous des aspects plus hi-
deux et plus repoussants: les vain-
eus s'étaient défendus jusqu'au
dernier pour mourir tous: Magua
semblait avoir été la dernière vic-
time tombée sous les coups des
Delawares, Les vainqueurs étaient
si acharnés, si hors d'eux-mêmes,
que l'ennemi le plus inoffensif «-
vait été immolé à leur haine et à
leur fureur encore inassounvies,
Il est impossible d'imaginer une
victoire plus complète, et pourtant
le soleil levant trouva toute la tri-
bu des 'Lenapes dans les larmes de
la désolation; contrairement à
toutes leurs habitudes, ils ne fai-
saient entendre aucun chant de
triomphe, aucun eri de ‘victoire,
le dernier guerrier resté sur lé
amp de bataille avait, -eomné
c'était ‘sôn devoir, visité tous Jes
cadavres, pour s'assunér que 100
æs les chevelures avaient bien été
enlevées : il était rentré, chargé de
ses hideux trophées, -et portant sur
toute sa personne des traces san-
glantes de Ja mission qu'il venait
de remplir; mais, au lieu d’annon-
cer Ja victoire, comme de coutume,
par ces appels rétentissants qui
font d'ordinaire connaître le nem-
bre des ennemis scalpés, il s'était
glissé dans le eamp en silence, et
était venu s joindre au plus vite
aux lamentations de ss eonci-
tovens, Une douleur inumense, vi-
vement partagée par tous, une
émotion foignante, à laquelle per-
soune n'échappait, prenait la pla-
ce de l'orgue satisfait; les plus
est pourtant vrai de dire que ja-| vives démorstrations du chagrin
ST .
remplacèrenit pour cette fois les
acelumations de la victoire,
On n'eût pas trouvé dans tout
le camp une seule cabane qui ne
fût abandonnée et déserte: les
vieillards, les femmes, les enfants,
et tous les guerriers qui
survécu à la terrible lutte de veil-
le étaient rassemblés dans un vaste
champ voisin, tous rangés en cer-
cle et absorbés dans un silence
mergg et solennel. ‘Les rangs, les
âges, les sexes étmient confondus:
l'émotion générale ne laissait plus
de place aux distinctions ordinai-
res et si fidèlement gardées, d'ha-
bitude, par les sauvages, Au cen-
tre de eet immense cercle et grou-
pés autour de deux cadavres, se
trouvaient les objets de cette vive
et douloureuse sympathie ; tous les
yenx étaient tournés vers eux.
Tout ce qui restait dela noble et
généreuse fille de Munro reposait
naintenant sôns une sorte de va-
tafalque improvisé avec les robes
dés jeunes Indiennes et d'autres
étoftes -grossières jeétées en hâte
sur des branches flexibles, Le corps
de Cora avait été déposé sur une
litière également disposée pour la
circonstance et ornée de plantes
et de fleurs odoriférantes. Autour
de ce funèbre appareil se teuaient
six jeunes filles delawares, que
leurs chevelures noires, abandon-
nées au gré des vents, couvraient
comme d'un voile de deuil; elles
étaient immobiles,
éplorées; à peine paruissaient-el-
les a voir assez de force et de rési-
guation poiw jeter de temps en
temps quelques fleurs sur la dé-
He mortelle de la jeune fille
lanche.
avaient
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On avait également déployé sur
le corps de la malheureuse victime
de Magua de longs voiles qui la
dérobaient tout entière aux re-
gards; son visage lui-même, qui
avait porté l'empreinte d'un si
méme temps que le deuil-de Ja jeri-
ne fille, celui de l'hammonie; de
temps à autfe pourtant ses yeux
se tournaient vers le Mvre sacré
qu'il tenait à la main, et il se di-
sait qu'aucune consolation humai-
mâle courage et d'une.si haute
vertu, était caché pour jamais: on
ne verrait plus son front élevé et
pur, ses yeux brillants, son sourire
un peu altier, mais qui trahissuit
tant d'intelligence et de volonté.
Munro, faiblissant sous le poids
de sa douleur, était assis où plutôt
affaissé à ses pieds, IL inclinait
jusqu'à terre sa téte vénérable,
tant de fois fièrement relevée au
milieu des combats, et maintenant
courbée par le coup qui l'attei-
gnait, comme aussi par la résigna-
tion chrétienne avee laquelle il ac:
ceptait la volonté de a Provi-
dence, Quand ïlse relevait pour
chercher an instant du regard la
litière où reposait le corps de son
enfant, l'expression déchürante de
sa douleur navrait tous les coeurs.
Le pauvre maitre de musique,
David la Grammme, se tenait auprès
de lui: il demeurait là, presque
sans inouvement, le visage exposé
aux rayons brülants du soleil,
tournant sans cesse ses regards
expressifs vers le vieux cormman-
dant. 1} semblait partagé entre la
pensée du devoir qui lui incombait
de consoler ce malheureux père,
| devenu, en des circonstances si dé. |
tremblantes, |chirantes, son ami, et l'impossibi. |
|
ne ne pouvant être éfferte à Mun-
ro, iktrouviait dans Ja poésie ins-
pirée du royal prophète des uc-
cents dignes dur semblable sujet,
Fl paraissait un instant. xepreñdre
courage, il fenilletait rapidement
ks pages du psantier: les chants
les plus tristes, leg plus Jugubres,
le tentaient tour à Æ6û# ; mais 11 ne
s'arrétait à auégn d'éuxs tous lui
semblaient encore trop au-dessous
d'un pareil chagrin, Parfois. il
semblait fixé; 11 allait prendre son
instrument et entonnéer le eantique
de son choix; meis souduin ses lè-
vres trembiaient ; il secotait dou-
louveusement da tête, et srémiin
téhrile tournair de nouyean les jfa-
ses du livre inspiré,
Heywanl aussi regardait Mun-
ro, Ce jeune homume.si éourageux
et si ferme paraissait presque aussi
abattu quele vieillävd:;.8es larmes
oulaient en abondance, malgré les
efforts héroïques Qu'il faisait pour
les retenir, se disant que c'était à
| lui pu incombait de som d'étre fort
|
|
|
et énergique pour Munro et son
leruier enfant.
A quelques pas, en face de ‘ce
groupe funèbre, le cadavre d'Un-
‘as reposait sur un tertres ilétait
assis plutôt que couché, gardant
lité dans laquelle il se trouvait de! ans la mort uné attittde martia-
rencontrer des paroles
d'adoucir cette douleur, Pour la
première fais peut-être, il consia-
tait en lui-méeme la faiblesse de
sou art, et il semblait wener, en
|
de
pr Lhess
À FT - ;
*
Ar
De en ea mr 22 mr dt rn mamie “hi
capables | le,
ni
a
“Rs ban a anse rarement.
aa 7. 7 RES G ET
BEBE. ES
Le
VWintüpeg, Man. 21 avril 19{4 :
Les élèves de inngue an-
glaise de l’Université d'Ot.
tawa se permettent des in-
cartades.
{} ; sous prétexte de
pro ontre le départ du Ré
rend Père Fallon de l'Universi-
l'Ottawa, les élèves de langue
inglats de cette institution ont
fe wuvsmiment hier dans
la ville, surtout dans
mruers canadiens français.
1 commencé ce ma-
té les
mére où
le anglaise
mulgré les ef-
des
déjeuner, 1ls
. ont atteint
et sont partis en pa-
neo
ang
1rve11
: PEN
en rang
uürs babitu-
portant qui
( ; Lux ‘ , qui
bäto ‘ Kev, el Les quob-
ts et ! ux Canadiens-
drus, heureu
jue ces derniers ont eu le
vs épaules et
ces
jeunes
ne savaient ce qu'ils
s'est rendue d'abord
\ résidence du Dr Freeland à
* qui on «a dit et chanté
te ‘ nsanités que
s peuvent invermer,
De là on est descendu à In Bas-
Ville et l'on a manifesté devant
irchiépiscopal, sans au-
| Sa Grandeur
Gauthier ni pour le
ve de la Basilique, On a acclamé
Lo lu Père Fallon et l'on a
s AUX prêtres cana-
De là on s'est ren-
wénéral où l'on a
ati Père Finni-
uit actuellement un trai-
()n n EL de nouventt
levant la Basilique en chantant,
respect pour le temple
rendu sur le
lu bureau de
il prononcé des dis-
coul protestant contre le dé-
part lu Rév Père Fallon.
On nu décidé, séance tenante, de
pas se rendre à l'Université
pour le diner et d'avoir une gran-
de assemblée de protestation à la
salle Su ut-Patrice,
Cette manifestation n'a aucune-
nent dérungé les cours francais
l'Université, dans certaines clus-
es supérieures il n'y avait que
quelques élèves mais les profes-
seurs ont fait leur besogne comme
l'habitude et tous les élèves de
ue française sont absolument
et persouue n'a répondu
uuix nombreuses provocations qui
leur ont été a lressées,
des polis-
Î pour
voisina
rie clé Lit
cens-1rancat
uit ! ovalion
VE
l et l'on sest
pare Mujor.
ou 4
pres
) Le on
er!
rend
ne
nur
paisibles
*
A deux heures de l'après-midi
l'a ss EL ée proposée à Ja sulle
Saint-Patrice a ea Leu, de nom-
breux disours ont été prononcés
tout plu échevelés les uns que les
ut Déjà on pouvait remar-
les faiblesses dans les rangs,
quer
s plus sérieux voulaient retour-
ner à l'Université et s'entendre a-
vee les autorités, les autres vou-
ent continñer la manifestation
et nomimer un comité qui présen-
terait vu ultimutunr aux autorités
demandant le rappel du Père Fal-
on,
11 y avait quelques deux cents
manifestation
quel-
lans cette
t n'eut été Ja vigilance de
lèves
LI
EW ITED
U LL SILLETT COMPANY LINE
TORONTO ONT.
VIERS, ETC
des |
atin d'empêcher les passants
casser ces vitres, et il devrait
avoir aussi des vitres à l'épreuve
du feu.
ques chefs, les rangs auraient vite
été brisés même au parc Major,
où de nombreux manifestants ont
quitté les rangs.
Les autorités de l'Université
L'ont rien à dire sur cet incident,
mais le public dit bien ouverte-
inent que cette échauffourée n'est
pas de nature à donner le tort
aux autorités de l'Université et
encore moins à l'attitude pacifique
et juste de Sa Grandeur Monsei-
gueur l'archerégue d'Ottawz.
Et si les manifestants ont cru
en imposer aux autorités, et aux
Canadiens-français qui réclament
leurs droits, ils sæ sont grande.
ment trompés. [ls ont prouvé tont
simplement que le ml est plus
sérieux qu'on ne le pense et qu'en
certains quartiers on &æ fiche pas
mal du respect dû à l'autorité et
les droits légitimes que les autres
peuvent avoir.
CROISADE
CONTRE LE FEU
Malgré la diminution dans Je
nombre des feux, cependant, il y
en a encore trop qui sont causés
par la négligence,
Ce sujet est si étendu, couvre
tant de hoses, et est tellement
important que ça prendrai des
volumes pour tout dire.
Je veux sæulement attirer l’at-
tention des citoyens sur l'impor-
tance de ce sujet en leur faisant
penser à certains dangers pour le
feu qui viennent avec le prin-
temps.
Le printemps est la saison du-
rant laquelle tout le monde de-
vrait faire leur grand ménage et
débarrasser leurs bâtisses et les
ntours de tout ce qui n'est pas
nécessaires tel que la paille, le
foin, les papiers, les guénilles,
etc. etc.
Les entours de l'écurie devraient
être aussi nettoyés et toute la pail-
le, le foin et le fumier qui auraient
pu s'accumuler durant l'hiver de-
vruient être enlevés et enfin tout
ce qui pourrait être dangereux
pour le feu.
Les nids d'oisæaux ou les feuil-
les, qui auraient pu s’accumuler
dans les dulles, devraient être en-
levés afin d'éviter le feu par les
étincelles sortant de la cheminée.
Les tuyaux et les cheminées de-
vraient être inspectés, et si on y
trouve quelque cho de dange-
reux, on devrait le faire disparai-
tre,
Les allumettes devraient être
Mises duns une boîte métallique et
dans un endroit où les en-
fants ne peuvent les atteindre.
Souvenez-vous que les allumettes
sont très dangereuses dans les
mains des enfants, mais qu'elles
sont aussi dangereuses dans les
mains des personnes négligenies,
Neuf-dixième de nos ‘ncendies
sont causées par une aliumette ou
par un bout de cigare ou de ciga-
rettes jeté négligemment, encore
allumé, On devrait défendre de
fumer dedans ou autour des éeu-
ries, manufactures où il y a de la
gasoline où toute autre huile dan-
reuse, et des avis à cet effet de-
vruient être affichés dans toutes
ces places,
Quand ces bâtisses sont tout
près d'un trottoir pubhe, aueun
espace ne devrait être laissé entre
la bâtisse et le trottoir où les sa-
letés peuvent s'accumuler, car
une ullumette, un cigare ou une
cigarette ullumé peut y mettre
le feu, S'il y a des châssis
à l'égalité ou plus bas que le trot-
toir, ces chassis devraient être pro-
tégés par des grilles assez fortes
de
y
La négligence dans la manière
de manipuler la lumière dont on
se sert tous les jours ainsi que les
poëles, tuyaux, fournuises, benzi-
ne, gasoline, pétrole, ete, est aussi
la cause de bien des incendies et
tout le monde devrait prenilre tou-
tes les précautions nécessaires et
toujours y penser quand il mani-
pule des choses aussi inflammables,
Une autre cause de bien des in-
cendies et qui peut être diminuée
si les personnes intéressées veulent
bien y penser, c'est le feu cause
par la combustion spontanée. Ce
feu mystérieux vient de guénilles
ou de linges dont on se sert pour
nettoyer les machines, les lampes.
ou pour huiler le plancher, Tou-
tes les huiles sont dangereuses,
mais l'huile de lin crue est la plus
dungereuse, Quand on s'est servi
de ces linges qui sont imbibés
d'huile, trop souvent on les jette
sans précaution dans une boîte de
bois ou dans une armoire, ou dans
un coin tout près du poële, ce
qui ne devrait jamais
faire. Tous ces linges ou cotonna-
des imbibés d'huiles de toutes les
sortes devraient être détruits aus-
sitôt que l'on a fini de s'en servir,
ou déposés dans une boite métalli-
que.
Toutes les manufactures et les
>
LS
magasins devraient être balsyés le moindre mal
au moins une fois par jour, et
toutes ces balayures devraient
être brûlées immédiatement ou
dépssées dans une boîte métalli-
que avec un bon couvert afin que
le feu ne ss propage pas s'il ve-
aait à se déclarer dans cs balayu-
réa. Li
Des pratiques contre le feu de-
vraient être inauguréæs dans tou-
tes les manufactures de la Cité,
afin que toutes les personnes qui
travaillent À deviennent familiè-
res avec les moyens de sorti en cas
de feu et avec les appareils pri-
vées pour éteindre le feu.
Dans toutes les manufactures et
places publiques les portes de-
sraient s'ouvrir en dehors afin de
né pas retenir les personnes en
dedans en cas de feu.
L'inspection que les pompiers
de la Cité font à présent aide
beaucoup à faire disparaître et
à prévenir bien des dangers pour
le feu, mais on ne peut pas faire
tout cela seul, et c'est dans ce but
que je demande l'appui de tous les
crtoyens.
La Section 9 du Bv-Law No.
999 de la Cité de Saint-Boniface
pour la suppression du feu sæ lit
comme suit :
“Personne ne devra
maintenir où aider à
aucun feu exposé dans la Cité,
excepté quand elle sera munie
d'un permis du chef des pompiers.
Ce feu devra être dans un four
en brique ou en métal, approuvé
par lui, ou sous autres conditions
qu'il pourrait suggérer; ces con-
ditions devront toujours être fai-
tes de manière à sauvegarder la
propriété contre le feu, et celui
qui obtiendra ce permis sera obli-
gé de toujours avoir contrôle sur
ce feu, et tous les charbons ainsi
que les cendres devront être é-
teints quand on aura fini de ce
feu. Ces feux ne seront permis
que le jour, c'est-à-dire entre le
lever et le coucher du soleil,”
Section 10.
“Toutes cendres chaudes ne de-
vront être déposées ailleurs que
dans des vaisseaux en fer ou à
une distance d'au moins quinze
pieds de toutes bâtisses ou elôtu-
res en bois.”
Ces deux sections sont faites
pour prévoir aux négligences de
beaucoup de citoyens, qui, à ce
temps de l'année ont pour habi-
tude de nettoyer leur cour après
le souper. Ils allument un feu,
travaillent et font brûler pour un
certain temps. Quand la noir-
ceur vient et qu'ils sont fatigués,
ils laissent tout là et entrent se
coucher, ne pensant pas que ce feu
qu'ils laissent R peut mettre le
eu à leurs bâtisses ou à celles de
leurs voisins,
On ne veut pas empécher
allumer,
mamenir
de
brûler les saletés, ete. qui peu-
vent être accumulées dans vos
cours, mais on veut que vous
soyez moins négligents et prêtiez
plus à cette cause de Wien des feux.
C'est dans l'intérêt de chaque indi-
vidu en particulier et du public
en général. Ainsi si quelqu'un dé-
sire faire un feu dans sa cour, il
pourra le faire sans crainte, pour-
vu qu'il veuille bien suivre les con-
ditions suivantes:
Personne ne devra allumer de
feu dans sa cour quand le vent se
sera élevé, Tout feu dans une cour
devra être gardé à vue par une
personne qui pourra jeter de l'eau
feu dans leur cour quand le vent
dessus au besoin, et pour cela il
devra y avoir au moins un seau
d'eau tout près du feu ou un boyau
d'arrosage tout près avec de l'eau
dedans prête à couler, Ces feux
aussi ne devront pas étre trop
gros et devront être dans le centre
de la cour en autant que possible,
c'est-à-dire aussi loin que possible
des bâtisses et des clôtures: ces
feux devront être éteints avant la
noirceur et la personne en charge
de ce feu devra se tenir les yeux
ouverts pour surveiller les étin-
celles, et s'il en voit revoler il de-
vra abaisser ce feu en versant de
l'eau dessus.
Il y à encore beaucoup de cho-
ses que j'aimerais à yous recom-
mander afin de sauvegarder la
propriété des citoyens contre le
feu, mais Monsieur le rédacteur, je
ne veux pas prendre trop d'espace
dans votre bon journal, merci
pour le présent.
J'ui l'honneur d'être,
Votre serviteur,
Léo Mareil,
Chef de Police et Feu,
Saint-Boniface, Man., le 14 a-
vril 1914.
Un plaisant purgatif Les Pi-
Jules Végétables de Parmelee sont
composées pour agir sur l'estomac
et les intestins de sorte que leur
action porte sur tout le travail
alimentaire et d'expectoration,
Eïles ne fatiguent pas dans leur
action mais purgent sans douleur
et le plaisir de les prendre n'est
égalé que par leur action bienfai-
sante, Faites sæulement de plantes
végétales dont les propriétés cu-
ratives ont été expérimentées elles
ne peuvent que guérir sans causer
d'hui que le Christ vit,
Christ règne,
te Chambre ou pour lui faire ren-
dre un hommage public et officie!
au nom du peuple de Colombie,
et cette opinion méconnait le fait
que Dieu est la vraie base de l'é-
difice social, le fondement sur le-
quel repose le monde de l'univers
entier,
catholique, et,
LA LIBERTE
SION DE FOI
CATHOLIQUE
Le 6 août 1913, le décret suivant
fut voté par,le parlement de Co-
lombie et devint loi par la signa-
ture du Président :
Loi décernant les honneurs pu-
blics à rendre à Jésus-Chrit.
Le Congrès de Colombie décrè-
te: û
Article premier. —A l'occasion
du Congrès Eucharistique natio-
nal qui aura lieu prochainement.
en solennel et perpétuel témoigna-
ge de la foi et des sentiments ca-
tholiques de notre peuple: afin
d'obtenir la protection du Très-
Haut pour la paix définitive et la
grandeur de la République, la!
nation de Colombie, par ses repré- |
sentants, rend hommage d’adora-!
tion et de
1
reconnaissance à Jésus-
Christ Rédempteur dans l'auguste {un binocle ?
mystère de l'Encharistie.
Article 2.—La présente loi sera
de ne ee
FIERE PROFES-
s'ils le désirent, qu'il
le veulent, Qui
1
1<
attentent
m'attaquent
s'ils |
même à ma vie ( utes protes- |
tations sur les bancs de l'opposi-|
tion) Ecoutez-les. Ils commen-
œnt déjà à hurler contre moi. NY!
faites pas attention. Je les mépri- |
æ et je les plains. :
Senor R. Casar prit la
parole: “Je félicite très coriale-
ment l'honorable Senor Mejia
pour son courageux discours. Si
la splendide profession de foi par
laquelle l'honorable représentant
a conclu un très puissant discours,
était le seul résultat de ma mo-
tion, je me considérerais comme
amplement récompensé. Oui, Mes
sieurs, le Christ vit, Je Christ
gne, le Christ triomphe.”
alors
Un abonné
Un adjudant aborde un capora
abrité derrière un pince-nez.
Qu'est-ce que c'est que cela
lui dit-il.
Mon adjutant.
?
c'est un bit 0-
”
LE LT
—Et pourquoi que vous portez
Ji me semble que c'est
pas d'ordonnance.
Mon adjutant, c'est parce que
assemblée, je veux enrégistrer plulje suis myope.
cée à l'endroit que l'archevêque de
Bogota. primat de Colombie, vou-
dra bien désigner.
Article 3.-4Les frais occasion-
nés par la présente loi seront por-
tés à l'exercice du budget de l'an-
née qui court.
A Ha clôture des débats, l'hono-
rable Représentant d'Antioquia,
Senor Mejia prononça ces paroles
remarquables :
“En présence de cette honorable
assemblée je veux enrégistrer plus
solennellement mon vote en faveur
de ce décret, présenté par mon
distingué collègue Senor Dr Ca-
sas. Sa motion, je crois, ne fait
ju'exprimer les sentiments de la
Chambre, Ma position au moment
où je prends la parole est celle-ci :
Pendant 45 ans j'ai été membre
du parti libéral. Durant cette pé-
riode de ma vie, j'épousai la cau-
sæ du radicalisme dans sa forme
extrême et la plus exagérée. Il eût
été étrange en effet qu'il en fût
autrement. Mon père était libéral.
Mes ancêtres étaient libéraux. Je
respirai une atmosphère de libé-
ralisme dans mes années de collè-
ve, Tous mes condisciples étaient
libéraux, et étant libéral, j'étais
naturellement un athée, un per-
sécuteur de l'Eglise, un zélé pro-
pagateur des prinéipes anti-chré-
tiens, Comme je sus d’une nature
intransigeante et portée aux ex-
trêmes, j'ai été l'ennemi de Jésus-
Christ, de.sa doctrine et de son
Eglise, Oui, contre le Christ et
son Eglise j'ai combattu de tous
les moyens en mon pouvoir.
“Muis j'eus la bonne fortune de
découvrir mon erreur, de trouver
la vraie et unique voie, Oui, pro-
fondément répentant de ma vie
passée, que je considère mainte-
nant avec horreur, que pour tou-
jours je répudie plein de dégoût,
je fais cette solennelle profession
de foi en votre présence, dans l’en-
ceinte de cette Chambre:
“Si je me trouve ici aujour-
d'hui, je le dois à rien moins qu'à
la miraculeuse intervention de la
divine Providence, car si j'avais
persévéré dans les abominations
de ma vie passée, dont, grâce à
Dieu, je me suis affranchi il y a à
peine quatre ans, je ne serais pas
dans cette illustre assemblée avec
des hommes Jes plus distingués
de mon pays. Je ne jouirais pas
du privilège de participer à l'oeu-
vre patriotique de ceux qui por-
tent un nom si honorable dans Ja
vie publique. Ma vraie place au-
rait été la cellule d'un condamné.
Moi qui, presque jusqu'à présent,
ai été l'eslave de toute espèce de
scélératesse, menant une vie ina-
vouable, en conséquence directe de
l'irréligion, je proclame aujour-
que le
que le Christ triom-
phe. Et cependant il y a eu quel-
ques conservateurs €t catholiques
qui tenaient que cette discussion
n'aurait point de but utile. Mais
le parti conservateur est le défen-
seur de l'ordre social, et le Christ
est le fondement de
D'autres pensent qu'il n'y a pas
de raison suffisante pour
cet ordre.
faire
mention du nom de Dieu dans cet
“Messieurs, de mon malheureux
passé j'ai gardé ma franchise et
mon courage, Comme j'ai si réso-
lument défendu jusqu'à présent la
cause de l'athéisme, ainsi je veux
dorénavant reconnaître la foi du
Christ, et de tout mon pouvoir je
professe et je professerai cette
foi, Je suis un croyant, je suis un
par conséquent.
j'ai rompu chacun des liens quil!
m'atiachaient à mes anciens col-
es, Dans cette lutte pour ma
foi, je suis prêt à faire tous les
sacrifices, même celui de ma
surs,
Mais que moi aussi, je le
myope; et que si vous portez des
binocles, que porteral-je donc,
moi, votre supérieur f. Des té-
le s#COpeCs 7
Ps ——————— ———
LE 1 fait fuir le mal.—Beaucoup
ont été affligés de douleurs et s'en
sont libérés avec l'huile électrique
du docteur Thomas, à la magique
uction, Tous ceux qui souffrent de
æmblables douleurs ne devraient
pas tarder à employer ce remède
si efficace et sans rival, Il est bon
marché mais ce bon marché n'est
aucunement expres-if de va-
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|
|
|
mn rat ME
.
_- à LA LIBERTE à adore Ds , 91 avril 1914
En 0er nsee fn M e atue) UNE EXPLOSION DE [NL LANE REFUSE
res jgnent, Le « rencier raconte a-|marrair " et Mme Joseph Ber-|
Boire PosTALE \ TELEPHONE | : les TéCepi 1
{ 1 testat » |
ur, ONU) ue | FANATISME EN ONTARIO LA CANDIDATURE
LA ‘ : | !
| ) { Sarah Sherwodl, décédée à] |
: ôpital de Saint-Bonifne | |
| Mides Joæph Join %} La minorité anglaise prétend qu'il n’est pas permis à la! Il ne sera pas candidat libé-
bad ie” & D ss Mate ja la majorité française de faire enseigner sa langue! ral dans le comté de
ad ti rer À” Sunt-Hoëifscs à l'à- dans les écoles du district de Glengarry. | LaVérendrye.
net «€ ” "nu : 1 | ———
‘ trice Part Es BUUeUX à |
Por, £ ms nds ? é è Ê 4 ÿ ; Mercredi après-midi dernier,
| \f ; ef & la La lonnée par _k vesla pt Re rt ne eaux ie gr it v a 0 Mais ce Le cohveution réunie à Sainte-
| 8 péter, u «li rat en l'honneur de Mon-|{ler vire Fal obrs de je Qu | k ” it pas l'affaire des citoyens! Anne des Chênes a offert la caridi-
lotéd le / ina a PAU de Me run PTT NS fe ot uer ma-file lngue anglaise qui se mirent | dature libérale dans LaVérendrve
| 4 teig L ST ET Tes. SE ItERs SR. COUR aie, QI ti ne pour-|auseitôt à at tu Une corres-|j M. J A. Lane, ancien éclx
#37 à 000. w ni PPS pr 2h) + 4e ., pre à a) Pan r “ as uu gra 1] poni lan æ volimmine un dire à à vin de Stint-HBoniface et muinte
. #. J ! J : 14 INterer uans toutes 1es provinces!entre inspecteur Jones et Hi 1Di-! pat rési i ainte- à se
Specialiré baris e chifi = audissements pour Ja belle ma-[lu Pan inion, C'est en dre la ques-[nurité de 0 anglaise, Cette! ares sens name
Publiques et de Chemins £ ÿ { A ie d'A mant " s ds rent le rame o1 des écoles bilingues qui re-|minori® se mit même en rapport Cin HORS furent inis de la
5 PA fe «de. Le k 1 7 1 Chine Mt © lent sur le tapi M br les autorités du département | ant : \ Lane, M. Seymour, de
ENTREPRENEURS GÉNÉRAUX | voie de comités de jeunes filles|; M Mn] Le distriet de Glengarry a été[de l'instruction publique et parve-| Giroux, MM. AL. Lemieux et
[ans les différentes paroisses. dk , vers OPEL l'abord peuplé par des Highlan-fnait, le 17 février, à faire écrire | Louis Gagnon, de Winnipeg, et
COURTIERS F N IMM EUBLES n féréi His tous les centres ds FOEU- Llers écoësais, mais des Canadiens-| par les aûtorités de ce départe-[A M. Alfred Hood.'de Giroux, M
. | français, Ainsi on a vu une pa r 4e le l'ouest de a. province ni pee lettre à l'inspecteur 2 Lane recueillit ln majorité des
€ À. o ke 100 f ‘11 Inner ss. le uébec <'v sont établis et ontines l'avertissant, et nous tradui- sé EN inati 1 « a
PNR IOSS CAUSE SN ERCING | l nnrfore ce 180 Lo 54 L'assemblée annuelle des direc réussi pet ul à peu à constituer la|sons mot à mot, d'avertir les svn- ET can mag
JHTREMBLAY AVENUE PORTAGE er RUE SMITH Ps Tubes div Le RAS: Fÿ | e la Pioei Invest ajorité. Les enfants canadiens-|dies d'une manière claire que s'ils oi s
J'A TRENBLAY WINNIPEC lsondantes du journal. De toutes!ment Lt: a eu lieu dans les bu rançais sont aujourd'hui beau- le ngngenient une ins titutrice con- M. 1 er his à
JP TREMBLAY . | manières elles participent à la lut- wux de Ja banque Northerr | oup plus nombreux que les autres naissant le français où non il n'y he Te n'etait pas present à
es É CANADA. e pour le francais et leur action! Crown. Les élections ont donné k “nfants parlant la langue anglai- {ax ait aucune méthode légale per- ‘ ah Nr À » Le P br
t à di [ent .des piné fonce. T1 y à main: |enitét j pour 1914: D: Jusque au mois de décembre | mettant le français comme sujet RUE ps are ot À J.
cenant quarante groupes le jeur e| La hance. prés lent. Dr Lauren FA va les « ‘itove NY ÉCOSSAIS !A- d'étude dans cette école” . : B I ‘ P* l nire ALIUUIE à SL €
SOUS LES AUSPICES D | filles dans l'Ontario. eau, vice-président, JA. Beau-| ‘aient cependant réussi À, faire] Les syndics indignés, ne jugè-| 7 AO,
Maintenant où vont aboutir les! pré, ‘rétaire, J.-E. Trottier, tré- lire des commissaires d'école par-|rent pas à propos de répondre, nn. er ‘ pen li,
inadiens-francais! A une persé- sr Aa I ant l'anglais, Mais les choses ont [inais persistèrent à vouloir vetenir : F ra 1 1 “di re ki nac de
CERCL LAVERENDRYE |'eution peut-être envoré. pis Vie: | Lou ‘hangé et en décembre tous les les #rvices de Melle Sénécal com- [el e pus la : W = ure € ak
[lente. Mais ils poursuivront avec | WA MT onmissaires étaient d'originelme institutrice, Et depuis cette 4 ; ra ee hs ircons a
[plus de ténacité la lutte et ren, | A * gen CARRES:. Re re 1 française, Cependant, par cowtoi- [époque Melle Sénécal enseigne le a faut 2 M née une
AT ED EEE lront à l'ennemi la position int@ |" sion Qu agit Lurenne sie, es Canadiens-français offri-| français une heure chaque jour. Can tes contre n 4uzon.
Le R.F. Lortie OM. donne, devant une salle comble, |nnble. C'est une guerre de guérit. |“°ndamnant David Paÿrot, pro-|-ent à leurs concitoyens de nom-| ÆExaspéré de la. persistance pe ré pbien emeer ce-Les
une él t fé , } i i ” Mas, S'ilfant dix ans nous les [Paire Ge !8 librairie Moderne. | er nn d'entre eux comme com-|des syndics canadiens-français certaines de ses opinions ne lui
éloquente conférence sur la crise ontarienne. ae fon 1 non ar ee amende de 2000 pin vote nissaire. | [à faire enseigner le français, nc pas d'accepter une tel-
ere te au Manitoba depuis 20 ans.et} ©, ARS DS D Los sy Les Ecossais crurent qu'il n'é-[un groupe de citoyens se réu-| 16, CRNCICAUUTE,
“ei " is 44 RS -tndiours vivace, |cetle eciIsIpn. C'est CERTAINS ATTÉ-! (ait pas à propos d'accepter qu'ilfnit, et le 24 février un nommé Do. = RE
né salle com je a répondu 4 L'Acete d'I In € onsacTA 1 LL békrivierdermine; Dérunel rularites lans la conduite de Ju ait pas à propos d'accepter pald D. McDonald demandait l'é- MUNICIPALITÉ DE RITCHOT
pc ice q ha)" se “ion qu cel pi cipe pout écoles sep « bite péroraison sur 4 géné. | °#2R.PAF le magistrat. . _…l'ette offre et refusèrent, Les Ca- mission d'un bref d'injonction
nd le se à L + 4 ù 4 aa ’ Fr. ; ” #1 : k 1 s | ation présente qui ne veut pas! : me, F rgnie tre té adiensfrançais surpris de ee re-! pour défendre aux syndies de luis-| SOUMISSION FOUR NIVELER.
m.i. parler de la question bilingue | pr DU loi fut touiours L°tre une æénération de lâcheurs. LE denstre ce us mr 5 ns _ a nt choisir un comarissaire Tue pioneer les Moi see Des :éownissiüns peur fotre:les tre.
di ans Ontario et de 1n tuation de Lu dé { e Q be fi # l‘lsidise, Lo 2 " ur + ÿ ve LL. ga a Fa € ré | mn a) Loge in As ass de nivellement qui seront néces-
DRE da aais dans cette Dro ol£ POSE Loi Li tee LL CR ue M Peyrot PE? se Fe ler, qui était COSSALS, TETUSA À paver un salaire et en "dt M saires dans les chemins ci-dessous
- , | ur Béliveau remercia en quel- | &ue WL. € pere pa on tour de remplir les fonctions! dant l'enseignement de la langue|mentionnés seront reçues par le sous
vince, & Scott fit amer p DITINE lues mots La conférencier. La lut- | e n'est que partie remise, til fallut le remplacer par un au- française à l'école de la section.” mp 2 1 au vingt-huitième jour d'a-
Meur Béliveau Lvait ave em | #13 à t e it ire ! a le l'Ontario est nôtre, Hi nos | A bientôt, re secrétaire, M. Lefaivre, un!La motion fut présentée au juge! De ja station Willard jusqu'au che-
pressement accor lé son patronage |truire let et uni l ur Jan- | frères d'Ontario ti iomphent c'est uarchand de Green Valley, Lennox à Toronto, il y a deux se-| min Sainte-Marie, environ 3 milles;
il cette séance publique Je lgue et Un A | 1pe TT laussi po ir nous tn triom] he, C'est | Les adversaires de commissaires muaines, Le juge ne voulut pas se] De Niverville jusqu'au chemin Sain-
LaVérendrye. Dan issistun SIL la \et Ai ri [la vie de l'élément français qui est | 7 ctuels prétendent que ceux-cil prononcer sur le champ. [De Nivervilie_ LE prod
on remarquait Mgr Dugns, [ane SKIEat lu N° xl Les Pè- lin jeu. Peut-être le dernier sx NOUVEAU PRETRE dont pas tenu de réunions régu-| Hier la cour était encombrée de |ijon 12 ph vo 2 rar my sont oll
RR. PP, Cavrière, provincial d : \ Confélérat vt [EL [HI { orangisnie avant le d ler | ières, il Ÿ » | d i L N > | }: ia gro à miles: û
Sr ia af M el 6 LR - Sue Ep ‘ À | ières, qu'il n'a pus été fait “dk témoins, Les uns jurèrent que la! Du chemin de Niverville à la ferme
à muLes, bang * s]J., recteur bé % S: à L evant HE française, | ———— ninutes des délibérations et sel majorité des contribuables par- ER GENPren 2 ss à “ chemin
du coll: ortelan O.M.L.. il [A ‘ e ! 01 Oo Si la victoire de nos frères dans j à 5 ET ñin à ic à GEL e-Marie, environ milles ;
DORE TS Set Cocu : | To D à ne Bague FR M Mgr Béliveau confère, di. )laigne pi que les commissaires | lient k £n ane sais, Les sYniios Lai 4 haha he nd MES
ne par: k 10 a pou | ent engagé une institutrice par-|défendirent avec énergie et pro-|oité Est, jusqu'aux limites des terres
Magnan o.m.1, supét “ur d 4 mn cles droit Ù à faire face à de nouveaux manche, la prêtrise à M. ant le fr: ançais, Melle Huot. testèrent qu'ils avaient agi aveclenviron 2 milles, ; rod
nier, M, le muire Lachance, uni ÿ out U Nu sauts lei dans vingt ans, nous | l'abbé Lambert. Aussitôt après cette nomination,| bonne foi. Mais le juge “Lennox| On peut prendre certaines informa-
mier présidk nt du cercle La n ns prêts aloré à y faire face. | ESS 1 TER es contribuables de langue anglai-|leur fit remarquer qu'ils auraient|tHions au sujet de ces travaux en fai-
rendrye, M. l'échevin Benupré. [catho ( REA + | « commencèrent à écrire aux com-|dû faire plus de cas de la lettre de dv Es re e w :
incien prési lent du ercle, MEM | °4 074 JA Ü Mor Béliveau a ordonné, di-f nissaires, prétendant que la nou-'qu ‘ils avaient reçue du départé-| hurean de M. Mainville ag ls Salle
les abbés Lee, Deslandes, ete, les {on ju un val jinanche, à la prêtrise M. l'abbé elle institutrice n'était pas qua-,ment de l'instruction publique. Les! Municipale à Saint-Adolphe.
juges Prendergast et Prud'hon HAL AUEPRPIERIEAR D: ST-BONIFACE Lambert. C'est Ja première ordi-Pifiée. Des lettres furent adressées syndies, par l'intermédiaire de! Chaque soumission devra être ac-
me, ete. AARRONS RON. “RCSORE Laation à la prôtrise de Mgr Béli-| 1 M. J.-E. Jones, inspecteur des| leur aviseur légal, répondirent queen, a on + r$ eg à des ad
M. Mondor, a it, président | ki #0 À x au depuis sa consécration épis- icoles séparées pour le district!{la cour n'avait pas juridiction eét| cent de h ie n ss 26-20
li eve, présenta le confér \ | hrs 4 r lieu Fos finnois da Mine Ph tip pale, Le RP, Lecoqy o.m.i, as- FO: tua, Le 21 janvier, M. (NEReS | que l'acte des “écoles Rp, ne | sion.
jueit] in sa réputation et| LABS “Rs la cuthrirnl ’ 5 | is pour s'occuper de la « Latin iruetion publique de se prononcer! 2 A + ete
l'importance de la lutte qu'il can. | Le gouvernement Whitnes pee ge pu ou (. # A v4 fin] 4 à pu Re, il fut se que!suxr une publique quest Qu et "OM er d'un chèque uinsi accep-
uit en O our le.im jen | =T0i Lomme je 1 pou pes. de A Melle Huot n'avait pas les quali-! régler la difficulté. La Municipalité Rurale de Ritchot
de la langue frn | A, RES MARIE Ris Minor CTRORTRANT ications requises par les règle- Je préfère réserver ma déci-|se réserve le droit de refuser, d'accep-
\ les d del hi RAR M RCE PSM utaise 1 nënts, et elle fut en conséquence sion POus plus turd, a dit le juge “ toutes et chacune des sourgissions
ere Invasion a mn a OL de ongédiée, "| Lemnox, al de Pouvoir Guidier|"e.re "enéeee ps M'accopler 1 pus
Dès fér au evins M.-J.-B. Coté. M: :f<A Quand cette résolution fut a- plus à foud les questions légales! Les soumissions sont données pour
réclame avec beaucoup 1 ) \ 8 | Bélivenn et M. 1 LANDE MR loptée, M. Jones donna justruc-|qui ont été soulevées, Si J'avais àlehaaue chemin séparément, Toutes
d'appark u “ela 4 LAS De rfi tion aux syndics de faire publier !me pronon ‘er aujourd'hui, je se-[198 soumissions devront être marquées
bien que d'a Fyaaie à rte de. int annonce dans les journaux rais cbligé de déclarer l'engage- este gr Ph mt à SR.) PM
qu'il prêche. dé ( vu . it ‘ pour avertir qu'une institutrice de ment de "Melle Senécal, absoli-| Sosres à la malle ou-livrées au sous.
tantôt un qu | | Le nu 14 ja M. Al Contant, fond teur seconde classe était demandée et ment illegal, et qu'elle ne possècle signé.
entre da \ | ï | . ; : el Norwood Gara (Q ten fu que, s'ils ne pouvaient en trouver,/pas les qualifie ations exigées par C. GAUTHIER,
quoi une persécut lins O uit jusqu'à l'autonne dernier s pourraient se contenter d'en Ja loi, Je devrais de plus, sans hé-| Secrétalre-Trésorter,
rio? Pourquoi les Canadie L PS rs que lui succéda son frère M | “hoisir une de troisieme classe, Il sitation, déclarer que l'usage ‘et Saint-Adolphe, Man,
cuis résistent un règlement 17 APRÈS hs AnCIUaIT.CQN sène Contant, est de retou: déclara que les syndies pouvaient |l'enseignement de la langite fran-
La réponse est imple: c'es puveronrenk 44e " cn urope, M. Albert Contant ë| éme faire mentionner qu'une çaise dans cette section n'est pas at Eu ETES IIS LU
que ce réglement viol lroit FAIR BRBAIE AR SIN SAINS l'os TRITEr eu France suivant des institutrice parlant le français au-lantorisée, Je préfère réserver à ae
saorés de la religion et de ln lan: F* Hal “OU |ours d'a on et de construétior rait la préférence, Les syndics fi-| plus tard mon jugement afin d'é- GRESHAM
grue, ge p'CIRQU: LAS plane sous la direction du rent insérer des annonces en con-[tudier plus à fond les _ objections è M
Le conférencier retrace à grands | ve. PR “sep lèbre aviateur Blériot, le pre-| équence dans le “Toronto Glo-!qui ont été présentées et particu- Life Assurance Society
traite l'histoire des nôtres PE, RLRURS HEADER ier qui traversa ln Manche, M. | Dbbe”. le “Temps”, le “Droit”. 1lièrement la question des frais à OP ad
l'Ontario, Le français est la pre | Arr, D Loi 4h énss ontant est maintenant aviateu [était mentionnée dans ves annon-! payer, car R il ne faut pas oublier Actit, jlus D. 863,000,000
mière langue européenne à y pé | à frareaie te. C'était abaar a obtenu le brevet de la Fédéra- “es que les syndies désiraient en- que la bonne foi des syndies doit Rent anniv!
nétrer, Champlain y fait plusieur CRETE ER eus + Aéronautique Internationale ager une institutrice parlant leslêtre prise en considér ation.” Paiements globaux
expéditions. En 1641, les Fran. | au | ie ] +00 M. Contant va immédiatement langues française et anglaise, Mitre J.-A, Chisholm, de Corn- sur polices ,......#8147,000,000
çais sont déjà établis dans Onta Et ‘occuper de pousser en ce paÿs li |T4 dinere et le!soué-diacre furent Les réponses furent nombreuses. | wall, MacDonnell et Costellé, d'A Bureau-chef:
SE oi instruisent les. sauvages |. Ya lie persécut ause de l'aviation, MM lea abbés Leroux et Picot. {Toutes Jes applications étaient fai-[lexandria, occupaient FN le re- . Londres E, C,, Angleterre
D Le Lamothe de Cadilh madiens-français dé dèrent L'EA |" bail el sonate PRES ISS DS des jeunes filles canadien- | quérant, M. McDonald et Mtres Succursales dans tout l'univers
PR A (00 à ie eo ter, Paraît la ce Ps À | a Arove } £ à F nes françaises. L'inspecteur Jones! J.-A. MeIntosh et D. Danis repré- Bureau-chef en France:
qui avec Ses LUU compagnons Loi vau Whitnev met e, ANNOI La Manitoba Construction Co.| Dug us, vicaire général, t. RP, mb. ns SJ 2 ; Un US C1IHO1 , FT ci Û Gresham Building, #0 rue de.
dent Détroit, Lors de la cessior Ra à SN +. ga ' pe L : limited vient d'obtenir sa charte. | tard, om. RP, Tecompte pe crut à propos de protester contre! sentaient les syndies, à Provence, Paris
du pays à l'Angleterre, les nou Fe 4 les poursuit ONE PE essieurs suivants compose [recteur du collège de Saint-Boni- a manière dont l'annonce avait] La salle d'audience était bondée Bureau-chef au C'anada:
veaux maîtres ouvrent l'Ontaric|s®* due les ImStIEUErICeS | lront |" hionn de direction: Cloud, lice, R: PU a P. Ma. lité faite, Il prétendit que les mots|de personnes qui s'attendaient à Montréal, P. Q.
aux Anglais et aux Ecossais n \is 4 “ee Malik cg ere Buffet, Paul Grañd, Gustave € ‘ot. | man Oo... supérieur du Junio- mploxés indiquaient que seule! des , déclaratiohs age y a 221 AA MoDoe ott
le ferment à l'élé fra 5, Rene à enier, J.-E, Collon, P. Simonot. | fat, M. l'abbé net LF T2 ne ( anadienne-française N'a Mais elles ont été désappointées. Winnipeg, Mans à
C'est trop tard. Les Françnis y| Deux moyens se prés es nent |}, a pit: al de la nouvelle eompa- In Petit Séminaire. Du- | ait obtenir l'emploi. Das l'inter- FOR ae F7 es éraët 507 lo Cids:
sont et demeure ront. Le Yr'OUTX |D bord | \ssoc ation Educa 2264 est de $S60.000,00, Elle s'occu jee nee ur 2” A uphimes ‘alle, Melle Sénécal, de Bucking- ; : L A-R, HOWELL, Montréal,
de Détroit croit lentement et |'1on. Le conférencier dit ce-qu 4 «| vra de toutes sortes de construe. LM. l'abbé Mesier, aumômer àl 22m, écrivit aux comrissaires d'é-| L'espace est an lieu ce que l'é- Sirènt à Dossriate:
one, des ne pe tend 2e) Put: Brabant pese ss dde | dues [0 lhOpièal, MM. Les shbés Létèts pen RUE: Pa ot: 4 pi RAHIS 04 TER Me. qousre, WInaÈeS. Man.
acadiens, Vers il, le mouve HOT nue qnemques 1 Re * {Roy et Lamv. Le KR. P, deMange- pl Wa, € eme gen emandés # tous
ment d'envahissement comment | tde que] prêtres avertis par [lere s.j, agissait comine prêtre ns lrertificat, Ce certificat lui permet-| Toute inachine a été mise en les districts non représentés.
Les Canadiens débordent de Qué [la persécutior qui Sannonçait BAPTEMES | sistant et M, l'abbé Brodeur com- ‘ait d'enseigner le français et l'an- jeu pur esprit qui s'ust retiré. Eu
io di , Se Siamel dus. | Dès 1909 elle réparait à CRE Lo Set Res à rpg glais, pourvi » le départe t V'atisener su
bec dans l'Ontario. Prescott, Rus- {1 neue Qi Marie-Thérèse Antoinette Dé.lne maître des cérémonies, ais, pOUFVU Que 19 -0EPA Meme .…. Gérant de la Succursale
sel, Glengarry et Stormont sont |hiser un € ME à fer rosiers, fille le Télesphore Déro-| , 1€ nouveau prêtre est né à le l'instruction publique le Tuil j4 jumière est une humidité de Winnipeg.
enlevés puis le nouvel Ontario est{"ensement des Canadien ap Br as dore be LÉ Te LS Suint-Bonifuce en 1889 et est lel ?ermit. divine.
attaqué, Repre nant la hache deside l'Ontario, 1,240 "nngressistes ag ee Ke a É cho fils de feu le docteur J.-H.-0!| Le dernier jour de janvier, M.
ancêtres, le colon canadien se fait répondine 8e son appel Four qu Déruiers et son épouse F “[Lumbert, Sa famille vient de|Jones écrivit de nouveau aux syn- PR nc
iv reg où souvent L encore |‘e congrès se prolonge ; ne fut | ** Poe clé: toi Léopoli Albert Saint-Cuthbert, province de Qué- Les pour les ae que 4: texte
achète la terre mise en valeur par|[Pas Une vaine MANIIeSALTION, Of ORPI LF OR AO PONLAIDerE Te TI à fait ses études à l’ancien | les annonces qu'ils avaient fait in-
le colon anglais ou écossais sl fonda l'Association d'E lucation. LT se Fes TRE Boivin \ ie école Provencher. Li Taché, sérer dans rh journaux ne ré- ED. GUILBAULT, E. A, eur
population orangiste et dhglaise * devait diriger la lutte, se te- \u DA f Craie ne M =, [puis au collège des Jésuites. pondait pus aux exigences de la Président.
roule, Ce recul s'accentue d’an- [nant toujours à l'avant gar le, : DE + sie; marraine, Math. M. l'abbé Lambert avait été or- loi, et en même terups il leur don- Th Gui |
née en année. Dans une déra Le | Tous ds TA français d'On 4 2 a MR | lonné. sous-diacre à Montréal. le! nait permet pe de faire publier e ult Co., Limited
d'uutres comiés anglais et protes-{tario ont adnere à son DroËram 03e ph ARTCICHAMREINrE DE T91 décembre 1912, par Mgr Bru-|une 1 nouvelle annonce pour Geman-
tants auront été transformés en!me, sanctionnée par son dernie! ve fils de E Unond St- Onge AE ét dincre, au Dati & Séminei- der une institutrice, Cette lettre “ÉNTREPRENEURS GENERAUX
comtés catholiques et français. SOngTes L te mférencier explique! de Delmia Dérosiers, Parrain, M.}re de Soi RS gr 2 le 22 novem-| fut reçue per les syndies le 4 ou
La “French Invasion” est main-|le travail de cette association | Magloire Desrosiers: marraine! bre 1913. ‘ Myr Langevin, le 4 février, Mais les syndies ne
lénant un fait ancconpli Deux!ses griet à = mvernement | Melle Régina Desrosiers, }_ A l've oi de son on ssl hi pas “devoir sen’ occuper,
cent cinquante mille Canadiens Une serie ongres TÉLIONAUS |} William-Heury, fils de Willy! M. l'abbé Lambert a recu de nom- [ils trouvèrent que les vexations
français sont fixés dans l'Ontario. |Pempiete le travail LOS ON, | Fontaine et de Elise Booker, Par-|breux cadeaux, Prog 1e aient à se prolonger un
PS forment la majorité de la po:!£La à ete le succes, rain M. Wilfrid Fontaine; mar-! M. l'abbé Lambert a chanté les! peu trop. En conséquence, ils re-
sulation catho! jure, En polit tit | 1912, ivernement pro-|rane, Melle Mabel Booker Vépres dimanche a prè sidi et t dit! :fusèrent de se soumettre aux Mis-
eut Fiueque fuit nt lu ik * second vivent 17 Lrima-Crerma na üve ns, fille de a premiè re mess, hier matin. au tructions de l'inspec teur Jones et
13% coœmt le premier, L'A Richard Güovens et de Murialcouvent des Soeurs Grises. N of-|le 5 janvier ils rétenaient les ser- d
Quel traitement a reçu ect él! suc le l'ordre de la vé-!'Tanghe. Parrain, Théo lore Bock-!ficiera à Ju grand'messe dimanche! vices de Melle Sénéeul, BUREAUX ET ENTREPOTS:
ment dans Ontario? D'abord plei-|sistunce, E lemande aux pa-!stael; marraine, Louise Vindevo:| prochain. Dès le lendemain Melle Sénécal Coins des Rues Des Meurons et Goulet
ne liberté pour l'école primaire.|rents de sig: buetin or lon-| gel. !_ Durant l'après-midi, M. l’abhé| était à son poste “avec la permis- vd
En 1798, le français est langue of-| nan maitresse de faire sortir! Joséphin. Marie-Thérèse Deni| Lambert a reçu chez sa mère Mme!sion verbale de l'inspecteur Jones” PTE ‘ . : MAMTYOSN À
ficielle au parlement d'Ontario iles , €.1ants quand entreraient st, fille de Fransois Deniset et Lambert, 50 rne Dumoulin, dit-elle, Une heure chaque jour el- | éléphones Main 604-7442 <
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